Plan, plan, plan. Allons, qu’on m’ôte tout ceci, il n’y a personne ; j’ai beau dire, on me laisse toujours seul ; il n’y a pas moyen de les arrêter ici. ARGAN.- Pour tâcher de reconnaître l’amour que vous me portez, je veux, mon cœur, comme je vous ai dit, faire mon testament. , sirops de limon et grenade, et autres, suivant l’ordonnance, cinq livres." Par ma foi cela me divertit. Eh bien ! Drelin, drelin, drelin. Laissez-moi me plaindre à mon aise des cruautés de mon inexorable. Qu’est-ce que c’est donc ? Qu’elle est grande ! Vous êtes prêts ? ANGÉLIQUE.- Sans doute [20] Sans doute : assurément, sans aucun doute. Tu vois, Toinette, les desseins violents que l’on fait sur lui. "Plus, le clystère de Monsieur réitéré le soir, comme dessus, trente sols." Non m’innamorano, au bruit qu’ils entendent et demandent : Qui diable est-ce là ? (elle sort) Lilie et Lou Ann V. ACTE I, SCENE 7 TOINETTE - ARGAN ARGAN. Béralde. Ils n’entendent point, et ma sonnette ne fait pas assez de bruit. Consuma l’hore ; (Dictionnaire de Furetière, 1690). Et nous sommes humains plus qu’on ne saurait croire, Ah ! Molière, Le Malade imaginaire (1673), acte l, scène 5, fin. Plin tan plan. Qu'est-ce que cela? Trente sols un lavement, je suis votre serviteur [7] Je suis votre serviteur : je vous quitte, je ne suis pas de votre avis. Ah, ah, ah. ARGAN.- C’est pour moi que je lui donne ce médecin ; et une fille de bon naturel doit être ravie d’épouser ce qui est utile à la santé de son père. Di fede vi pregiate, ARGAN.- Quoi il faudra encore que je n’aie pas le plaisir de la quereller ? Mais Angélique aime Cléante et l'avoue à la servante Toinette. Après les glorieuses fatigues, et les exploits victorieux de notre auguste monarque ; il est bien juste que tous ceux qui se mêlent d’éc, Il existe un autre prologue allégé, car, après que Lully a obtenu du roi une ordonnance défendant aux, seul dans sa chambre assis, une table devant lui, compte des, il fait parlant à lui-même les dialogues suivants.-. ARGAN, avec emportement.- Je ne suis point bon, et je suis méchant quand je veux. Vous êtes prêts ? Découverte du livret. ARGAN.- Huit mille livres de rente sont quelque chose, sans compter le bien du père. Ne songeons qu’à ses plaisirs. Écoutez, Toinette, si vous fâchez jamais mon mari, je vous mettrai dehors. Toinette. ARGAN.- Hé bien, c’est le neveu de Monsieur Purgon, qui est le fils de son beau-frère le médecin, Monsieur Diafoirus ; et ce fils s’appelle Thomas Diafoirus, et non pas Cléante ; et nous avons conclu ce mariage-là ce matin, Monsieur Purgon, Monsieur Fleurant et moi, et demain ce gendre prétendu doit m’être amené par son père. ANGÉLIQUE.- Tâche, je t’en conjure, de faire donner avis à Cléante du mariage qu’on a conclu. [2] Le texte porte seulement : Les Bergères de son côté... Nous corrigeons d’après l’édition de 1734. Oh çà ! Toute la troupe des Bergers et des Bergères va se placer en cadence autour de Flore. Des siècles évanouis : Del vostro piangere "Plus du vingt-cinquième, une bonne médecine purgative et corroborative, composée de casse récente avec séné levantin, et autres, suivant l’ordonnance de Monsieur Purgon, pour expulser et évacuer la bile de Monsieur, quatre livres." [1] Mon jeune amant : Zéphyre, dont les couronnes seront offertes à Tircis et à Dorilas dans l’avant-dernière Entrée de ballet. Le malade imaginaire ACTE III Scène 1. Çà, donnez-moi son manteau fourré, et des oreillers, que je l’accommode dans sa chaise. Articles de presse sur l’usage des médicaments et notre rapport à la médecine 32 Annexe 3. Il n’y a rien de plus drôle pour les jeunes filles. TOINETTE.- Quoi, Monsieur, vous auriez fait ce dessein burlesque ? Nous débutons aujourd’hui par l’étude du monologue d’Argan. Trente sols un lavement, je suis votre serviteur, je vous l’ai déjà dit. "Plus une potion cordiale et préservative, composée avec douze grains de bézoard , sirops de limon et grenade, et autres, suivant l’ordonnance, cinq livres." elle m’a mis tout hors de moi ; et il faudra plus de huit médecines, et de douze lavements, pour réparer tout ceci. ANGÉLIQUE.- Qu’il a l’air le meilleur du monde ? Quoi ? Fallaci sospiri, Pour chanter sa gloire. (Il sonne une sonnette pour faire venir ses gens.) Des présents de mon empire ARGAN.- Ils sont, mamie, l’un de quatre mille francs, et l’autre de six. vivre avec les malades. Ôte-moi ceci, coquine, ôte-moi ceci. [10] Potion anodine : potion propre à calmer les douleurs. "Plus dudit jour, une potion anodine, et astringente, pour faire reposer Monsieur, trente sols." Regarde-moi un peu. En voici le texte : Votre plus haut savoir n’est que pure chimère,Vains et peu sages médecins,Vous ne pouvez guérir par vos grands mots latinsLa douleur qui me désespère.Votre plus haut savoir n’est que pure chimère. je n’ose découvrirMon amoureux martyre,Au berger pour qui je soupire,Et qui seul peut me secourir. Oh quanto è pazza colei che vi crede. Si c’est une nécessité, et qu’il faille en passer par là, je choisis les croquignoles. ARGAN.- Elle le fera, ou je la mettrai dans un couvent. LE NOTAIRE.- Elle m’a, Monsieur, expliqué vos intentions, et le dessein où vous êtes pour elle ; et j’ai à vous dire là-dessus, que vous ne sauriez rien donner à votre femme par votre testament. TOINETTE, d’un ton doucereux.- Moi, Madame, hélas ! TOINETTE.- Çamon [14] Çamon : vraiment. Ce jour nous y convie, Soixante et trois livres quatre sols six deniers. Expression plutôt populaire destinée à renforcer une affirmation. Cela ne vaut-il pas bien une prise de casse ? Oui, mais, Monsieur Fleurant, ce n’est pas tout que d’être civil, il faut être aussi raisonnable, et ne pas écorcher les malades. Hommages à Molière 34 Annexe 4. pauvre petit mari. Ah! Cerco un sì per mio ristoro, Bonsoir. Vous pouvez choisir doucement un ami intime de votre femme, auquel vous donnerez en bonne forme par votre testament tout ce que vous pouvez ; et cet ami ensuite lui rendra tout. je n’en puis plus. ANGÉLIQUE.- Non vraiment. TOINETTE.- Et moi, je lui défends absolument d’en faire rien. Carogne, à tous les diables. [20] Sans doute : assurément, sans aucun doute. à cela. Monsieur Fleurant, tout doux, s’il vous plaît, si vous en usez comme cela, on ne voudra plus être malade, contentez-vous de quatre francs ; vingt et quarante sols. Voilà Flore qui nous appelle. Le corrigé du sujet "LE MALADE IMAGINAIRE acte 3 scene 12" a obtenu la note de : aucune note Accourez, accourez sous ces tendres ormeaux ; (Il sonne une sonnette pour faire venir ses gens.) ARGAN.- Ouais, voici qui est plaisant. Bon, dix sols. que d’un doux succès notre audace est suivie. Ma se voi dite di no TOINETTE.- Hé bien oui, Monsieur, vous êtes malade, n’ayons point de querelle là-dessus. ... • Acte 1 : Argan se croit malade. ANGÉLIQUE.- Mais, ma pauvre Toinette, crois-tu qu’il m’aime autant qu’il me le dit ? Trois et deux font cinq, et cinq font dix, et dix font vingt. ARGAN, seul dans sa chambre assis, une table devant lui, compte des parties [4] Parties : note, mémoire détaillé. combien dites-vous qu’il y a dans votre alcôve ? , Vous voilà je ne sais comment. Les Femmes savantes, v. 456). Le Malade imaginaire, acte 3 scène 10, introduction. ACTE I SCÈNE I. ARGAN, seul dans sa chambre assis, une table devant lui, compte des parties d'apothicaire avec des jetons ; il fait parlant à lui-même les dialogues suivants. • Le Malade imaginaire est une comédie. TOINETTE.- Je m’en doute assez, de notre jeune amant ; car c’est sur lui depuis six jours que roulent tous nos entretiens ; et vous n’êtes point bien si vous n’en parlez à toute heure. CLÉANTE.- Savoir ma destinée ; parler à l’aimable Angélique ; consulter les sentiments de son cœur ; et lui demander ses résolutions sur ce mariagefatal, dont on m’a averti. Pour chanter de LOUIS l’intrépide courage ; TOINETTE.- La tendresse paternelle vous prendra. Cette nouvelle d’importance. Il est l’auteur de nombreuses pièces de théâtre comme « L’école des femmes » en 1662, « Tartuffe », en 1664 ou encore « Le malade imaginaire » (1673) qui est sa 30ème pièce. Acte 1 Scène 1 Malade Imaginaire. ANGÉLIQUE.- Je t’avoue, que je ne saurais me lasser de te parler de lui, et que mon cœur profite avec chaleur de tous les moments de s’ouvrir à toi. BÉLINE.- Oui, mon ami, si je suis assez malheureuse pour vous perdre... BÉLINE.- Et je suivrai vos pas, pour vous faire connaître la tendresse que j’ai pour vous. TOINETTE.- Si vous querellez, je pleurerai. (Toinette entre dans la pièce) Ah ! ANGÉLIQUE.- Et qu’il n’est rien de plus fâcheux, que la contrainte où l’on me tient, qui bouche tout commerce aux doux empressements de cette mutuelle ardeur que le Ciel nous inspire ? Angélique, Toinette. double, rhubarbe, miel rosat, et autres, suivant l’ordonnance, pour balayer, laver, et nettoyer le bas-ventre de Monsieur, trente sols ;" avec votre permission, dix sols. BÉLINE.- Non, non, je ne veux point de tout cela. Ce qui me plaît, de Monsieur Fleurant mon apothicaire, c’est que ses parties sont toujours fort civiles. ARGAN, seul dans sa chambre assis, une table devant lui, compte des parties d’apothicaire avec des jetons; il fait parlant à lui-même les dialogues suivants. TOINETTE.- Ma foi je ne me mêle point de ces affaires-là, c’est à Monsieur Fleurant à y mettre le nez, puisqu’il en a le profit. CLÉANTE.-Ce que je demande ? Monsieur Purgon m’avait dit qu’il m’en ferait faire un. À quoi t’amuses-tu, misérable insensé que tu es ? Accourez, accourez sous ces tendres ormeaux. [3] Il existe un autre prologue allégé, car, après que Lully a obtenu du roi une ordonnance défendant aux comédiens d ?avoir plus de deux chanteurs et de six violons, la troupe ne peut plus représenter le prologue original, qui, de surcroît, coûte très cher. "Plus, le clystère de Monsieur réitéré le soir, comme dessus, trente sols." et quelle audace est-ce là à une coquine de servante de parler de la sorte devant son maître ? Bon, dix sols. Béralde. Ô nuit ! Ha ! Le silence est le langage En prison vite, en prison. TOINETTE.- Oui, mais on ne parle pas comme cela de but en blanc à Angélique ; il faut des mystères, et l’on vous a dit l’étroite garde où elle est retenue. Le malade imaginaire ACTE I Scène 4. ARGAN.- Je n’ai point encore vu la personne ; mais on m’a dit que j’en serais content, et toi aussi. Eh bien, quoi, Toinette ? TOINETTE se sauve de lui.- Il est de mon devoir de m’opposer aux choses qui vous peuvent déshonorer. Ô amour, amour, amour, amour ! "Plus du vingt-huitième, une prise de petit-lait clarifié, et dulcoré, pour adoucir, lénifier, tempérer, et rafraîchir le sang de Monsieur, vingt sols." sur votre corps ; ils ont en vous une bonne vache à lait ; et je voudrais bien leur demander quel mal vous avez, pour vous faire tant de remèdes. , pour chasser les vents de Monsieur, trente sols." Ou douze coups de bâton. ARGAN.- Tu m’en empêches, chienne, en m’interrompant à tous coups. Nous avons vu que le projet de mariage décidé par le tyrannique Argan provoque la tristesse de sa fille Angélique et la résistance comique de sa servante Toinette. Cela est plaisant, oui, ce mot de mariage. "Plus du vingt-huitième, une prise de petit-lait clarifié, et dulcoré, pour adoucir, lénifier, tempérer, et rafraîchir le sang de Monsieur, vingt sols." Là, remettez-vous. Un et deux, trois et quatre, cinq et six, sept et huit, neuf et dix, onze et douze, et treize, et quatorze et quinze. Nous ajoutons les guillemets dans tout ce passage. BÉLINE.- Hé bien je vous crois, mon ami. ARGAN.- Elle ne voulait point consentir à ce mariage, mais je l’ai emporté, et ma parole est donnée. Qu’on … VoltaireVoltaire a dit du Malade imaginaire : « C’est une de ces farces de Molière dans laquelle on trouve beaucoup de scènes dignes de la haute comédie. ARGAN se lève en colère, et jette tous les oreillers à Toinette.- Ah ! Quittez, quittez vos troupeaux, Tous les beaux faits de LOUIS. Drelin, drelin, drelin. mon Dieu, ils me laisseront ici mourir. Polichinelle dans la nuit vient pour donner une sérénade à sa maîtresse. POLICHINELLE fait semblant de tirer un coup de pistolet. Contre l’effort soudain de ses flots écumeux Prépare un prix à la voix, Tout le guet vient, qui cherche Polichinelle dans la nuit. Toinette. TOINETTE, pour l’interrompre et l’empêcher de crier, se plaint toujours, en disant.- Ha ! Repère à suivre : analyse détaillée du monologue d’Argan, La Gazette littéraire, fondée en 2009, est un magazine gratuit qui propose de découvrir la littérature au travers de thèmes variés. Che mi figura Bon, dix et quinze sols. dans ce bois, Nous brûlons d’apprendre de vous S’il vient faute de vous, mon fils, je ne veux plus rester au monde. Vous voilà toute ébaubie ? Il sonne une sonnette pour faire venir ses gens. nature, nature! Monsieur Fleurant, c’est se moquer, il faut vivre avec les malades. Et comptez bien les coups. Il suffit d’avoir entrepris. Bell’ingrata, io morirò. [13] La carne : "l’angle extérieur d’une pierre, d’une table" (Dictionnaire de l’Académie 1694). Toinette. De tels mouvements de dialogue, faciles à "placer" dans une situation conflictuelle, étaient repris sans doute de génération en génération, chaque acteur y apportant sa touche personnelle. Il vous est proposé de retrouver l’intégralité de la scène et de la lire en tenant compte de la. Toinette. Il faut vous apprendre à vivre, ANGÉLIQUE.- C’est, mon père, que je connais que vous avez parlé d’une personne, et que j’ai entendu une autre. ARGAN.- Comment, que je ne dise pas cela ? Pensez vous que ce choix pourrait recaler mon fils à l'examen? Cent combats plus doux, , TIRCIS ET DO… Pour cela, il faut que vous fassiez attention aux codes couleur et que vous souligniez les points relatifs à la grammaire, aux oppositions, aux cinq sens, à la conjugaison, au champ lexical, aux figures de style. BÉLINE.- Ne me parlez point de bien, je vous prie. Vous êtes prêts ? Les deux Zéphirs dansent avec deux couronnes de fleurs à la main, qu’ils viennent donner ensuite aux deux Bergers. Par . LE NOTAIRE.- La coutume y résiste. Le Malade imaginaire Acte I. Acte I, Scène 5 - ARGAN, ANGELIQUE, TOINETTE ARGAN se met dans sa chaise. TOINETTE.- Doucement, Monsieur, vous ne songez pas que vous êtes malade. le malade imaginaire: citations sur le malade imaginaire parmi une collection de 100.000 citations. ANGÉLIQUE.- Je dois faire, mon père, tout ce qu’il vous plaira de m’ordonner. Est-ce qu’il ne te l’a pas dit ? Insolent, effronté, coquin, filou, voleur, je n’en puis plus. ARGAN, (énervé, se lève et renverse tout sur son passage).- Je le dis encore une fois, vous n’êtes qu’une insolente ! Quittez, quittez vos troupeaux, Venez bergers, venez Bergères, Accourez, accourez sous ces tendres ormeaux. Avec ses chants les plus beaux, Et que le Ciel a bien rempli nos vœux, Oh çà, ma fille, je vais vous dire une nouvelle, où peut-être ne vous attendez-vous pas. Vous êtes prêts ? De vos flûtes bocagères Molière. Plin, plan. Corrigé de 600 mots (soit 1 pages) directement accessible . Qu’est-ce ? Il est interrompu d’abord par des violons, contre lesquels il se met en colère, et ensuite par le guet composé de musiciens et de danseurs. Eh bien, mon frère, qu’en dites-vous ? Drelin, drelin, drelin, point d’affaire. Cela est plaisant oui, ce mot de mariage! Dans la deuxième scène, il se dispute avec Toinette, sa servante. Vous ne me les avez mis dans les autres parties qu’à vingt sols, et vingt sols en langage d’apothicaire, c’est-à-dire dix sols ; les voilà, dix sols. Quitte, à quitte, si vous voulez. ANGÉLIQUE.- Est-ce que Monsieur Purgon le connaît ? Notte e dì v’amo e v’adoro Ah ! qu’elle est belle ! Situation L’auteur • Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris le 15 janvier 1622. [17] Et vous avez des soins là-dessus... : et vous avez à ce sujet un empressement qu’il est difficile de devancer. Le Malade imaginaire, I, 6 36 Annexe 6. Quei sospir fervidi Vous osez nous faire peur ? Ce que j’en dis n’est qu’entre nous ; et Ah ! Ah, ah, ah, ah, comme je leur ai donné l’épouvante. D'un premier mariage, il a eu deux filles, la petite Louison et Angélique, qu'il souhaite marier à Thomas Diafoirus, médecin et fils de médecin. L’extrait étudié va de « Je suis médecin passager » jusqu’à « tandis que je serai en ville ». ARGAN.- Tout le regret que j’aurai, si je meurs, mamie, c’est de n’avoir point un enfant de vous. TOINETTE.- Je ne veux point qu’elle épouse votre Thomas Diafoirus. Où cueille son bras aVIKKKKK • 25 Octobre 2020 • Commentaire de texte • 371 Mots (2 Pages) • 383 Vues. ANGÉLIQUE.- Ah ! Trembler le plus ferme cœur : Chacun le sien, ce n'est trop.Le Malade imaginaire (1673) de . Les archers se rapprochent, et ayant entendu ce qu’il disait, ils le saisissent au collet. ARGAN.- Mamour, cette coquine-là me fera mourir. Faquin, maraud, pendard, impudent, téméraire, Dix Sols, Monsieur Fleurant. Prenez un siège, s’il vous plaît. La plus belle des matières. ARGAN.- Je vous avais dit de parler pour cela à votre notaire. Je ne m’étonne pas, si je ne me porte pas si bien ce mois-ci, que l’autre. Je ne sais pas ce que vous me voulez dire, et je ne songe qu’à complaire à Monsieur en toutes choses. Languirai-je toujours dans ma peine mortelle ? CLÉANTE, amant d’Angélique. "Plus dudit jour le soir un julep hépatique, soporatif, et somnifère, composé pour faire dormir Monsieur, trente-cinq sols ;" je ne me plains pas de celui-là, car il me fit bien dormir. ARGAN.- Angélique, tu ne veux pas m’arrêter cette coquine-là ? ô chère nuit ! [i] Fidèle : honnête (cf. porte mes plaintes amoureuses jusque dans le lit de mon inflexible. Constanza ne fede ; ANGÉLIQUE.- Que l’on ne peut pas en user plus généreusement ? I Connaître l’œuvre 1 L’auteur et le contexte. Les Femmes savantes, v. 456). Les violons jouent un air pour animer les deux Bergers au combat, tandis que Flore comme juge va se placer au pied d’un bel arbre, qui est au milieu du théâtre, avec deux Zéphirs, et que le reste comme spectateurs va occuper les deux côtés de la scène. Zerbino misero, Trois et deux font cinq. Molière décida de le transporter des Fourberies dans Le Malade imaginaire, en puisant sans doute dans le vaste fonds commun de la tradition théâtrale orale de la farce ou de la Commedia dell’Arte.
le malade imaginaire texte acte 1 2021