J.-C. Quelques-uns des cavaliers et des chevaux sont tournés vers la droite des spectateurs, mais la grande majorité est tournée vers la gauche, vers le nord, car le chemin le plus facile pour faire le tour du Parthénon en arrivant des Propylées passe par le côté nord du bâtiment. Ces personnages ne seraient ni les héros éponymes ni des magistrats liés à la procession. Pour le sékos du Parthénon, hexastyle, cela signifiait au moins dix métopes (cinq de chaque côté au-dessus des porches). Il n'existe pas de description de la frise, contemporaine de sa réalisation, qui pourrait aussi en donner une interprétation définitive. Ils sont les seuls personnages non-divins de la frise à ne rien faire : ils semblent discuter, pour certains appuyés confortablement sur une canne ; leur identification et leur nombre même posent des problèmes[48],[62],[77],[78],[71],[73],[79],[80]. Les dieux sont assez facilement identifiables. Les nombreuses caisses d'antiquités collectées par les agents d'Elgin voyagèrent de la Grèce vers Londres sur plusieurs navires. En outre, cela libérait la place au sol car les 92 métopes et les figures monumentales des deux frontons y étaient aussi fabriquées[35]. Le remplacement de statues de jeunes femmes par des hommes à cheval semble peu probable. Cette interprétation fait aussi de Praxithée la première prêtresse d'Athéna. J.-C. La frise est placée très haut, et donc potentiellement peu visible. Parmi les dix génisses de la frise sud, les plus célèbres sont celles des plaques XLIII et XL, la première tentant de s'échapper et faisant peur à la seconde, qui lève la tête. On l'a nomme généralement " frise du Parthénon " ou " frise des Panathénées ", car elle semble représenter la grande procession qui se déroulait au cours de cette fête qui avait lieu tous les quatre ans à Athènes en l'honneur d' Athéna . Celles identifiées comme les canéphores ont les cheveux longs et un manteau attaché derrière. S'il s'y intéresse, c'est un magistrat ; sinon, c'est autre chose. Ainsi, le stamnos « des Dioscures », de Polygnote[N 37] évoque les cavaliers à pétase de la frise sud. Il tenta à nouveau de les vendre à l'État britannique, à un moment difficile. Diverses applications en métal venaient compléter le marbre (comme la lance d'Arès par exemple). Les partisans du British Museum prétendent, également, que les marbres ont été mieux conservés à Londres que dans la pollution athénienne. Cette plaque fait donc la liaison entre les deux côtés du bâtiment[38],[48],[58]. Cet unique repose-pieds induit une différence entre les deux personnes à qui tabourets (dont l'un est plus petit) et coussins sont destinés. De plus, il n'est vraiment mentionné dans les sources qu'à partir de la fin du Ve siècle av. À l'est, la procession est accueillie par les dieux[15],[14],[17],[45]. Les employés d'Elgin avaient pour mission première de peindre et mouler les antiquités d'Athènes, et en second lieu d'en acheter. Les historiens et archéologues ont proposé, autour de cette procession des Panathénées, des interprétations différentes. De plus, la seconde (depuis le centre) porte un repose-pieds, rappelant celui sur les représentations courantes de Zeus. Le pré-Parthénon devait déjà célébrer la victoire de Marathon. Par contre, les dix-huit vieillards derrière eux n'ont pas été identifiés, principalement parce que les objets qu'ils portaient (comme le montrent leurs poings levés et fermés) étaient peints et ont donc disparu. Il ressemble aussi au premier personnage de la frise nord (Nord XLVII 136), un garçon qui se tient dans la même position, avec lui aussi la partie postérieure du corps dénudée. Le résultat est que le vêtement est un peu trop avancé par rapport à la poitrine de l'homme et qu'on aperçoit encore l'œil du cheval[37]. Dans les années 1930, Joseph Duveen offrit une nouvelle aile nommée la « Duveen Gallery », dessinée par John Russell Pope. (, Donnant lieu plus tard à la création du terme, Fait prisonnier en France en mai 1803 après la rupture de la. Pour nombre d'auteurs[Article 23], si les dieux tournent le dos à la remise du péplos, c'est qu'en fait ce n'est pas la remise du péplos mais le moment où l'ancien péplos est plié avant d'être rangé, ce qui est donc moins intéressant ; voire[Article 24] que le tissu n'est pas le péplos, mais un autre vêtement pour la statue d'Athéna[76]. L'architecte de la villa, Giuliano da Sangallo, connaissait les dessins que le voyageur avait faits. Après leur achat par le British Museum en 1817, les marbres furent exposés dans une salle temporaire, jusqu'à ce que l'aile dessinée par Robert Smirke, dite « Elgin Room » fût achevée en 1832. À l'origine les plaques étaient colorées. Par contraste, les himations des femmes (plus lourds) et les vêtements des dieux sont statiques, ce qui souligne la solennité du moment. Payne-Knight soutint cette thèse jusqu'à sa mort, dix-huit ans plus tard. Après le départ des Vénitiens dès 1688, et le retour des Ottomans, le bâtiment abrita à nouveau une mosquée. Il s'agirait alors d'une des arrhéphores, puisque celles-ci sont d'après les sources âgées de sept ans. Lorsque la procession quitte les côtés nord et sud pour arriver à l'est, le rythme représenté semble se ralentir ; pour la première fois, des figures féminines apparaissent ; les animaux disparaissent[62],[70],[71],[72],[73]. Elles échappèrent donc aussi aux agents de Lord Elgin. Ils pourraient être les stratèges, les neuf archontes et leur secrétaire, les athlothètes qui supervisent les concours des Panathénées, les boônai chargés de procurer les animaux pour le sacrifice, etc. Il n'y a que deux exceptions : le cavalier Nord 120 est vu de trois-quarts dos et la jambe du cavalier Sud 9 est pliée. Et les momies? Ils sont groupés par paire : Zeus et Héra ; Athéna et Héphaïstos qu'elle a élevé[N 15] ; les jumeaux Apollon et Artémis ; Éros et sa mère Aphrodite. Dans l'Athènes du Ve siècle av. Un chef d’oeuvre de classique Architecture grecque, le Parthénon, est le plus grand temple de l’ Acropole - la colline au sommet plat qui surplombe la ville d’Athènes. Evelyn Harrison, dans un article de 1982[Article 16], considère que les quatre côtés correspondent à quatre époques de l'histoire athénienne : l'ouest pour l'âge des héros ; le nord pour l'Athènes pré-démocratique ; le sud pour l'Athènes démocratique ; l'est pour l'Athènes éternelle. Les Panathénées étaient la fête annuelle que les Athéniens organisaient en l'honneur d'Athéna, déesse protectrice de la cité. Ce type de procession peinte était assez populaire dans l'Attique de l'époque, depuis les vases jusqu'aux œuvres de grande taille qui ont toutes disparu. Quant au British Museum, il répond que les éléments de la frise font partie du patrimoine mondial et qu'elles sont plus accessibles au public à Londres qu'à Athènes[167],[168],[166]. De la plaque la plus au nord ne subsistent que des fragments. Les archéologues et spécialistes de l'art antique ont numéroté les plaques de marbre de la frise, avec des chiffres romains, et les personnages, avec des chiffres arabes. Divers objets de métal devaient orner la frise, comme l'attestent les nombreux trous placés dans les rênes des chevaux, les couronnes (celle de laurier d'Apollon par exemple) ou les attributs des dieux[24],[39]. Portique de la villa médicéenne de Poggio a Caiano. La procession arrive du côté est où elle est accueillie par les dieux. « Frise du Parthénon » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior, Un ensemble artistique aujourd'hui dispersé, https://fr.vikidia.org/w/index.php?title=Frise_du_Parthénon&oldid=1505463, Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0. Une autre figure (Ouest 4 plaque III), faisant un geste de diadumène ressemble à une stèle funéraire trouvée à Delphes[N 6] datée de 460-450 av. J.-C., voire l'assassinat d'Hipparque par les tyrannoctones, Harmodios et Aristogiton. À Burlington House, ensuite, les artistes continuèrent malgré les mauvaises conditions à venir dessiner les marbres. Il est aussi plus facile de maintenir l'alignement des sculptures si elles sont réalisées in situ. Enfin, cette interprétation a été proposée avant que soit découverte l'organisation des cavaliers par groupes correspondant aux tribus. Elles sont de longueur variable. Cette décision eut pour conséquence la nécessité d'extraire de la carrière des plaques de marbre beaucoup plus longues (jusqu'à 4,43 mètres) que pour des métopes et triglyphes[21]. Le motif de l’apobátês se retrouve sur nombre de céramiques ou bronzes. La frise du Parthénon au British Museum (©Wikipedia Commons). Les satyres ont même le rythme noté pour les hydrophores, et peut-être pour les musiciens, mais cette partie de la frise a été perdue et n'est pas dans les dessins dits de Carrey : l'un accorde sa lyre, le suivant joue, le dernier a fini de jouer[175]. En parallèle, Louis Ier de Bavière déposa dans une banque londonienne une somme destinée à acheter les marbres si le gouvernement anglais devait les refuser[160]. Après l'indépendance grecque, la Grande-Bretagne offrit au nouveau roi Othon Ier des moulages en ciment. Ces interprétations reposent sur l'interaction supposée du personnage avec la procession. Les artistes copièrent et utilisèrent plus ou moins directement la frise, ou ses moulages, bien sûr principalement dans leurs œuvres néo-classiques. J.-C. où il devint très populaire pour près d'un siècle. Enfin, les groupes semblent être répartis par quatre sur la frise nord (quatre musiciens, trois fois quatre chars (il y avait douze phratries à Athènes), les cavaliers sont plus difficiles à compter) et par dix sur la frise sud (dix cavaliers coiffés de l’alôpekis, dix avec une cuirasse anatomique, dix avec une cuirasse à lambrequins, dix coiffés d'un casque attique sans cimier, dix coiffés d'un pétase, dix porteurs de vases). Les traces d'outils ont presque toutes été effacées ensuite. Elle remplacerait toutes les statues brisées, comme le Parthénon remplacerait le pré-Parthénon brûlé. Dernière modification de cette page le 8 janvier 2021 à 13:55. Après son Grand Tour, Cockerell fut un des principaux architectes du « Greek Revival » en Grande-Bretagne[182]. Athéna attachant sa sandale. Le magistrat Ouest 1 rappelle aussi son travail sur la statue de culte dans l'Héphaïstéion[30]. Si l'interprétation la plus courante est l'Acropole, certains auteurs[Article 22] ont suggéré que ce puisse être l'Olympe voire l'Agora[78]. Erika Simon propose que la procession nord soit en l'hommage d'Athéna Polias et celle du sud en l'hommage d'Athéna Parthénos[65],[66],[100]. Il aurait été très difficile de voir et d'apprécier cette frise depuis le niveau du sol, l'endroit habituel d'où on pouvait la voir. Elle fut acceptée par beaucoup, parfois dans une version plus subtile : les marbres auraient été endommagés durant l'Antiquité et restaurés à l'époque d'Hadrien[156]. Phidias Studying for the Frieze of the Parthenon, Thomas Eakins, vers 1890. À cette même époque, la France vaincue devait restituer les œuvres d'art qu'elle avait prélevées à travers l'Europe. Pendant ce temps, Lusieri continuait à prélever des antiquités sur l'Acropole : à nouveau des plaques de la frise, et une caryatide de l'Érechthéion. Cela nécessita des adaptations de la part des sculpteurs : les chevaux sont représentés plus petits, trop petits même pour leurs cavaliers, tandis que les dieux sont un tiers plus grands que les mortels. Toute trace de peinture a aujourd'hui disparu. En 1801, il manquait une partie de la plaque XIV[N 25] lorsque les artistes employés par Elgin l'emportèrent. Ce fut surtout après l'arrivée à Londres des marbres prélevés par l'équipe d'Elgin que l'influence de la frise se fit sentir fortement dans l'art occidental[181]. Le nombre de métopes (92) était sans précédent, et ne fut jamais renouvelé. J.-C.), inspiré de la frise mais aussi des frontons et métopes du Parthénon.Musée archéologique d'Istanbul. En Allemagne, des peintres comme Karl Friedrich Schinkel avec L'Âge d'or de la Grèce (1825) ou August Wilhelm Julius Ahlborn (qui copia cette œuvre en 1836) utilisèrent la frise. Les éléments déposés à l'est manquent cependant. Cependant, à l'arrière du trône de Zeus, subsistent quelques marques d'un ciseau plat et de coups de râpe entre les plis des draperies et sur la joue d'Artémis. Déméter est ensuite représentée : la main droite sous le menton est son geste de deuil pour sa fille Perséphone disparue[N 12] ; sa main gauche tient la torche, tournée vers le bas, qui l'éclairait dans sa quête de sa fille. Les petits côtés évoquent les métopes du combat des centaures et Lapithes. La représentation de la cavalcade est moins détaillée que de l'autre côté du bâtiment (avec des exceptions : la plaque III et celle des chevaux au galop avec les chars sont de très grande qualité). La parade d'hoplites, importante dans la procession des Panathénées, est absente de la représentation sur le Parthénon alors que les chevaux et chars occupent les deux-tiers de la frise[14],[104],[100]. Panneau de marbre provenant de la Villa d'Hadrien (vers 120) rappelant la plaque Ouest VIII.British Museum. L'interprétation la plus couramment acceptée est que les dieux sont installés comme sur les gradins d'un théâtre, en demi-cercle, dominant les deux actions qui se déroulent à leurs pieds[75],[76],[77]. Enfin, alors que le temple est d'ordre dorique, le décor autour du sékos (normalement métopes et triglyphes) fut remplacé par une frise d'ordre ionique[8],[9]. Cependant, une dizaine de plaques, tombées à la suite de l'explosion de 1687, avaient été enterrées et ainsi préservées jusqu'aux fouilles sur l'Acropole en 1833[138]. Pour Adolf Furtwängler[Article 21] en 1893, la cérémonie aurait lieu dans le Parthénon, hors de vue[76]. Phidias, peintre de formation, avait travaillé à Olympie avec Panénos. Ils arrivèrent au Pirée en 1846. À l'ouest, les blocs mesurent en moyenne 1,39 mètre, mais les deux avant-dernières plaques aux extrémités (ouest II et XV, les plaques I et XVI étant particulières avec un seul personnage) mesurent 1,70 mètre[20],[19],[21]. La procession part du coin nord de la frise ouest avec une plaque courte, habituellement désignée comme plaque no I dans les descriptions. Elles ne sont connues que par des descriptions ou des dessins, comme ceux attribués à Jacques Carrey. La frise est située sur la face externe du mur qui délimite le naos,salle où se trouvait la statue d'Athéna (et … La jeune femme en tête de chaque groupe ne porte rien. Comme la procession partait du Dipylon (avec deux portes donc), on pouvait l'imaginer avec deux cortèges au départ, se rejoignant ensuite : d'où une frise nord et une frise sud. En effet, lorsque le marchand d'art Joseph Duveen décida de financer une nouvelle aile du British Museum pour accueillir les marbres, il posa un certain nombre d'exigences, dont celle de nettoyer la frise. Ouest VIII serait cependant la seule plaque sculptée par le maître d'œuvre. Pour lui, la frise serait le symbole du renouveau religieux et civique après les destructions des guerres médiques. En 1806, l'Empire Ottoman offre au diplomate britannique Lord Elgin un ensemble comprenant 12 statues, 156 dalles de la frise du Parthénon, 15 métopes (la frise du temple d'Athéna Niké qui jouxte le Parthénon), et une cariatide servant de pilier en remerciement de son soutien contre les Français en Egypte ; au total la moitié des ornements du Panthéon. Est-ce l'ancien[N 20] ou le nouveau péplos ? Dès 1816, le sculpteur Richard Westmacott réalisa pour le musée une série de moules. Ils seraient dix autres magistrats, dont le nombre correspondrait à celui des tribus. (, Cependant, pour Jenifer Neils, il semble peu probable que la frise ait comme scène centrale un élément des Panathénées précédentes. Deux très jeunes filles (plus petites, et donc plus jeunes) mais d'âge différent, au sud, portent sur la tête un tabouret (dont les pieds, totalement détachés du fond, ont disparu, à l'exception d'un seul ; ces pieds semblent moins travaillés que ceux des sièges des dieux) et des coussins. Sur la frise est, les héros éponymes sont quatre au nord et pourraient être les quatre rois légendaires d'Athènes héroïsés. Il devait tenir un sceptre dans la main droite[62],[74],[81],[77],[82],[75],[80],[83]. Par exemple, le Castor et Pollux d'Horatio Greenough incorpore, pour le cavalier au premier plan, des éléments des personnages Ouest 2, 8 et 10. La chaleur intense fissura de nombreux éléments de marbre et une restauration extensive fut réalisée. À partir de l'arrivée des marbres du Parthénon à Londres au début du XIXe siècle, leur influence se fit à nouveau sentir dans l'architecture et l'art en Occident. En effet, d'un point de vue religieux, un animal qui va être sacrifié ne peut apparaître récalcitrant ou effrayé. John Boardman propose une interprétation de cette absence des hoplites. Les personnages masculins au centre de la frise est, entre la procession qui arrive et les dieux, sont le plus souvent identifiés aux dix héros éponymes ou à des magistrats. La frise du Parthénon ou « frise des Panathénées » est une frise ionique (sur un bâtiment dorique) en marbre du Pentélique de 160 mètres de long représentant 378 figures humaines et 245 animaux. Trop lourds, les blocs furent sciés en deux dans l'épaisseur. La frise du Parthénon ou frise des Panathénées est une frise ionique de 160 mètres de long. Héra fait le geste traditionnel de l'épouse, levant son voile (anakalypsis). Le toit fut refait mais ne couvrait plus que l'intérieur, laissant découvert le péristyle, et donc la frise qui fut pour la première fois exposée aux intempéries[123]. (, Les deux divinités sont associées dans le «, Aphrodite est adorée en Attique sous l'épiclèse « pandemos » (« de tout le peuple ») (, La figure Ouest 25 (plaque Ouest XIII) est significative. La collection se compose d'un certain nombre de frontons et de panneaux de métopes représentant des scènes de bataille entre les centaures et les lapiths ainsi qu'une partie de la frise du temple, qui autrefois décoraient le temple du Parthénon sur l'Acropole … J.-C. par Exékias[N 7] représentent une procession de cavaliers et chars. De même, pour créer des fenêtres dans la nouvelle nef, trois plaques de chaque côté (sud et nord) furent déposées[124],[125],[126],[127],[122]. La pièce de tissu serait alors le péplos[74],[81],[62],[90],[87],[108]. Cet espace pouvait faciliter la sculpture des pieds, sabots et têtes. Le projet de décor fut tout à la fois traditionnel et inédit. J.-C. arbore une courte frise ionique représentant les Travaux d'Héraclès. Les inscriptions relatives à la construction du Parthénon permettent de penser que les blocs de marbre ont été placés sur les murs du sékos entre 442 et 440 av. Il fut ensuite retiré, car le mécène Joseph Duveen exigea que seuls les originaux soient exposés dans le lieu qu'il avait financé[174]. J.-C.). Elles ont donc été certainement réalisées en premier, peut-être même avant 440 av. 447-432 avant J.-C. Construction du Parthénon d'Athènes, par Ictinos, Callicratès et Phidias (Les trois parques). La frise fit ensuite sentir son influence artistique à Rome surtout à l'époque d'Hadrien, l'empereur philhellène. Les premières, vierges à marier, révèlent donc davantage leur corps tandis que celles qui sont déjà épouses sont plus couvertes. La frise du Parthénon, 160 m de marbre sculpté au Ve siècle avant notre ère parait la partie intérieure du monument jusqu’au début du XIXe siècle quand Thomas Bruce, plus connu sous son titre de Lord Elgin, l’a méthodiquement démontée et transportée à … Dès lors, une Athéna non armée, selon certaines interprétations, serait « Athéna erganè », patronne des travaux féminins, ce qui serait adapté à un contexte de remise d'un tissu brodé[77]. Photographie de l'une de plaques funéraires d'Exékias. Tout au long du XIXe siècle, une fois correctement exposée au British Museum, la frise (et le reste des marbres) devint une référence artistique, au point d'avoir parfois rigidifié la production dans le classicisme. Il semblerait que seulement un tiers des plaques extraites aient finalement été utilisées pour la frise[21]. En général, cependant, il y a une insistance sur la jeunesse des participants : il y a peu de barbus (norme de représentation de l'âge). Les résultats ont varié de trois à quatre-vingts[33]. Le temple fut transformé en église puis, lors de l’occupation ottomane, en mosquée, puis en poudrière. Il évoque toutes les sculptures du Parthénon, les appelant « preclaris imaginibus » (« très nobles images ») et considère qu'elles représentent les « victoires des Athéniens du temps de Périclès ». Édification du bâtiment. À l'ouest, la plaque de référence est celle du coin nord-ouest (magistrat) numérotée I, jusqu'à XVI au coin sud-ouest. Il est encore plus difficile de nommer avec certitude l'artiste qui aurait sculpté une section particulière de la frise. La frise de l'Ara Pacis doit beaucoup à celle du Parthénon. Les spécialistes de l'art antique hésitent sur la façon dont la frise était utilisée : directement, en allant copier les motifs, grâce à des échafaudages, ou indirectement, via des reproductions voire les dessins préparatoires[175]. Souvent, il est tourné ou regarde vers les spectateurs. L'enfant, parfois vu comme un pré-adolescent, semble être celui qui a remis l'étoffe à l'homme. Le reste fut récupéré en 1803 et 1804, à grands frais (pour un total de 5 000 livres[N 29])[151]. La plaque centrale de la frise de ce côté est la plus longue. Les monuments se sont donc détériorés. Ce nettoyage, à l'eau, mais aussi à l'aide d'abrasifs, voire de ciseaux métalliques fut interrompu au bout de quinze mois, lorsque le directeur du musée fut alerté (en l'absence du conservateur responsable des marbres). Ces deux plaques correspondent en fait pratiquement aux deux blocs d'architrave sur lesquels elles reposent (4,185 mètres entre les colonnes). Elle était dirigée par le peintre Giovanni Battista Lusieri[139]. 5ème/6ème s. apr. La partie ouest (frise ouest et moitié ouest des frises nord et sud) est généralement interprétée comme un moment dynamique et bruyant, tandis qu'à partir du moment où les personnages sont à pied, la procession semble se faire plus calme, lente et accompagnée de musique, donc audible[49],[50]. Dans un cas comme dans l'autre, ils tournent le dos à l'une des deux[75],[76]. Ces sculptures ont été réalisées par plusieurs artistes, placés sous la direction d'un seul, pour assurer la cohérence de l'ensemble. Cette autocélébration réactionnaire explique l'absence des métèques, des hoplites, des thètes et des esclaves mais aussi l'insistance sur les chevaux, symbole aristocratique[121]. Le cheval à la crinière non taillée et le cheval cabré sur la frise ouest auraient alors été rejetés. Il avait comme instruction : « Enlevez tout ce que vous pouvez ». Le thème de cette frise est lié à la fête des Panathénées. personnages représentés sur le côté sud (en allant de l'ouest vers l'est):des cavaliers; des chars (quadriges); des vieillards ; personnages représentés sur le côté est (en partant du coin nord vers le coin sud):Des jeunes filles portant des vases; des héros et des magistrats représentant les tribus formant le peuple athénien; les dieux et déesses représentés assis, diverses sites internet (frise des Panathénées). Des fragments retrouvés dans les fouilles suggèrent, en effet, la présence d'éléments de frise au moins sur deux côtés du temple[N 5]. Des interprétations anciennes[Article 8] ont suggéré qu'elle correspondrait à l'organisation géographique de leurs cultes respectifs en Attique. Le côté nord, potentiellement le plus vu, est celui qui a fait l'objet du plus d'attentions de la part des sculpteurs. Elle trouva son emplacement définitif en 1962, à la fin de la reconstruction de la nouvelle aile[171]. On les retrouve dans la céramique ou la sculpture, et jusque dans la poésie de John Keats, au début du XIXe siècle. Ce serait cette héroïsation à laquelle les dieux seraient venus assister et non à la remise du péplos, à laquelle d'ailleurs ils tournent le dos. Amphore panathénaïque, à motif d’apobátês (340 - 339 av. La position des dieux complexifie aussi les choses. Leur vêtement les fait ressembler aux magistrats qui se trouvent tout au long de la frise, mais ils semblent ne rien faire[77],[73],[79],[101]. La façon dont les chlamydes des cavaliers ou les crinières des chevaux prennent le vent se retrouve dans de nombreux vases de la fin du Ve siècle av. La première description littéraire du décor sculpté du Parthénon a été écrite par Pausanias au IIe siècle apr. Les figures suivantes sont une figure ailée (Iris ou Niké, la première étant préférée dans les identifications[N 13]), Héra et Zeus. L'affaire, d'abord passée sous silence, fut révélée par la presse au printemps 1939[169],[170]. Enfin, l'ancien temple dédié à Athéna sur l'Acropole (détruit pour faire place au « pré-Parthénon ») pourrait avoir eu une frise de type ionique sur un bâtiment dorique. La dernière modification de cette page a été faite le 8 septembre 2020 à 19:23. D'ailleurs, contrairement aux hommes, aucune métèque n'est représentée, alors que la littérature précise que des métèques femmes portaient les tabourets et les parasols des canéphores[71]. J.-C.) ne montre ses chevilles. 391 apr. Le naos est la salle dans laquelle est déposée la statue de la déesse. De nombreuses et vaines études ont tenté de déterminer les parties de la frise qui aurait pu être réalisées par un même artiste, en s'appuyant par exemple sur les différences dans les crinières des chevaux[Article 2],[24]. (, Pour Jenifer Neils, Éros, fils d'Aphrodite, fait le pendant de la divinité féminine à côté d'Héra. Le « nouveau » musée de l'Acropole d'Athènes, achevé en juin 2009, a été construit et aménagé dans le but d'abriter l'intégralité des marbres du Parthénon, à leur retour en Grèce[166]. La moitié de la frise (cinquante-six plaques) est conservée à Londres au British Museum ; un tiers (quarante plaques) est à Athènes, au musée de l'Acropole ; le reste est conservé dans divers autres musées européens : une plaque complète au Louvre, des fragments au Vatican, à Vienne (deux têtes de thallopores) et à Heidelberg. Les chevilles de la frise est sont plus simples que celles utilisées pour la frise ouest, ce qui pourrait suggérer que les blocs est ont été mis en place avant ceux de l'ouest. Il existe aussi toute une série d'interprétations politiques de la frise, y voyant la célébration de l'Athènes démocratique (plutôt le fait d'une historiographie conservatrice) ou la célébration de l'Athènes aristocratique (plutôt le fait d'une historiographie marxiste)[120]. Du côté nord, deux jeunes femmes (vêtues d'un himation sur un péplos) font face à deux hommes dont l'un porte un objet plat que les jeunes filles ont pu lui donner. Les plaques sont accrochées au mur par des agrafes de métal. La fresque, décrite par Pausanias et Pline qui se déroule, comme la frise, dans le temps et l'espace sont les deux seuls exemples qui existent dans l'art grec antique[28],[43]. New Orleans Museum of Art. La plaque la plus longue et la plus lourde se trouve au centre du côté est (est V). Les deux se trouvent aujourd'hui au Louvre[136],[137]. Puis la procession se divise en deux groupes, l'un sur le côté nord, l'autre sur le côté sud. Les échafaudages étaient de toute façon nécessaires aux finitions peintes qui ne pouvaient être faites qu’in situ. John Boardman[Article 18] pense que la figure masculine reçoit le péplos et qu'il n'est nullement question de pliage ou dépliage[110]. Par la suite, l'artiste coordonnateur a pu tracer sur la surface un dessin préparatoire, laissant ses assistants réaliser le bas-relief[35],[36]. Donc, seuls 10 % de la frise restent inconnus[13],[126],[172]. Le site du Parthénon n'a pas été entretenu depuis la fin de l'Antiquité gréco-romaine et le triomphe du christianisme. Les « Ergastines » (« tisseuses »), frise est, côté sud (British Museum). Appuyé nonchalamment sur l'épaule d'Hermès, assis sur un coussin, le dieu suivant est identifié à Dionysos[N 11] ; sa main levée devait tenir son thyrse qui ne devait qu'être peint puisqu'il n'y a aucune trace d'une attache d'un objet en métal. Il semblerait qu'ils sont en fait, comme il est de tradition, en groupe, mais installés en demi-cercle comme sur les gradins d'un amphithéâtre, dominant les deux actions qui se déroulent à leurs pieds[75],[77],[76]. Elles s'approchent d'une femme vêtue d'un chiton, d'un péplos et d'un himation, qui leur fait face, au centre. Par ailleurs, si les cavaliers et apobátai font partie de la procession, alors la frise est une représentation de la procession elle-même, de façon topo-chronologique : préparatifs et départ au Dipylon (côté ouest), évolution des cavaliers et apobátai jusqu'à l'Agora au pied de l'Acropole (côtés sud et nord) et arrivée et cérémonie sur l'Acropole (côté est). Ce que les figures Est 31 et 32 portent sur le tabouret serait alors aussi leur suaire. Elles se poursuivent de l'une à l'autre, en continuité, à l'exception des éléments « uniques », comme la tête des cavaliers qui ne sont pas divisés. Il a été suggéré que les quatre au sud étaient les héros « royaux » (dont Est 44 identifié comme Acamas) et les six au nord comme les « non-royaux »[102]. Le Parthénon a été bâti à l'instigation de Périclès entre 447 et 438 av. Les occupants ottomans de l’Ac opole ses ont t ouvés à court de munitions. Elle permet aussi de représenter le maximum de chevaux dans le minimum d'espace. L'apogée de la fête était la procession qui se déroulait sur un peu plus d'un kilomètre entre le Dypilon et l'Acropole.
frise du parthénon histoire 2021