Les villes de Babylone et Uruk restent importantes et ont livré une documentation cunéiforme importante pour cette période, témoignant de la continuité des cultes de leurs grands temples, et de leurs élites locales. Les statues en diorite représentant Gudea constituent des œuvres majeures de l'art de la Mésopotamie antique[92]. Cette sorte de standardisation des grands lieux de culte reflète les tendances unificatrices de cet empire et ses capacités à mobiliser d'importantes ressources. Elle est reconstituée grâce à l'analyse des fouilles archéologiques des sites de cette région, et à partir du IVe millénaire av. C'est en premier lieu le cas de Séleucie du Tigre, fondée vers 300, afin de devenir la principale ville de la Babylonie et une capitale du royaume. Plusieurs conflits opposent par ailleurs les rois de Babylone à ceux d'Assyrie au début du IXe siècle av. Les textes mentionnent quelques villes, surtout parce qu'elles sont situées sur les routes principales de l'empire : à l'est Arbèles et Lahiru (localisation inconnue, entre le Zab inférieur et la Diyala), à l'ouest Thapsaque (localisation inconnue), point de passage sur l'Euphrate entre la Méditerranée et la Mésopotamie. Ces analyses, en particulier celles reprenant les approches néo-évolutionnistes, mettent en avant une « complexification » des sociétés du Proche-Orient ancien qui constituent progressivement des formes d'intégration sociale de plus en plus hiérarchisées (tribu, clan, chefferie, État)[52]. Le Nord mésopotamien était manifestement peuplé par des populations parlant des langues est-sémitiques, apparentées à l'akkadien ou variantes de cette langue (dont les ancêtres de l'assyrien et du babylonien, distincts de l'akkadien ancien), et peut-être aussi des langues ouest-sémitiques[68]. Tablette du Code d'Ur-Nammu. La Basse Mésopotamie a donc cessé d'être un centre culturel majeur du Moyen-Orient. J.-C.) et Kurigalzu Ier (début du XIVe siècle av. Des populations parlant le hourrite sont également déjà présentes dans le Nord de la Mésopotamie et de la Syrie à cette période, sans doute originaires de Transcaucasie. Une autre ethnie apparaît également, les Chaldéens, dont les origines sont obscures : ils sont en général considérés comme une autre population d'origine ouest-sémitique, mais il pourrait s'agir de populations autochtones des zones humides de l'extrême-sud babylonien. L'Assyrie connaît une nouvelle phase d'expansion à partir du règne de Teglath-Phalasar III (744-727), sans doute un membre de la famille royale ayant usurpé le trône, qui parvient dès le début de son règne à mener à défaire une coalition organisée par l'Urartu en Syrie, puis à vaincre et à annexer plusieurs royaumes araméens. Des Amorrites se retrouvent dans des textes administratifs de la troisième dynastie d'Ur, au service des institutions, notamment en tant que pasteurs ou mercenaires. Musée du Louvre. Retrouvée à Assur, exposée au musée du Louvre. Statuette en bronze représentant trois bouquetins supportés par des divinités. Stèle votive consacrée pour la vie du roi Hammurabi, sans doute le personnage représenté. voit la diffusion de la métallurgie du fer, de l'artisanat des matières vitreuses (céramiques à glaçure et verre) et de l'alphabet[30]. L'empire babylonien prend alors fin, et ses territoires sont repris par son vainqueur[202]. An Wikimedia Commons mayda media nga nahahanungod han: Hrouda, Barthel and Rene Pfeilschifter; 2005. Puis les premiers villages, les premières villes, les premières cités états et les premiers empires y ont vues le jour. Foies divinatoires, modèles d'apprentissage pour devins. Le plan de l'acropole de Dur-Sharrukin (Khorsabad). Musée d'Alep. Ces effondrements peuvent alors êtres vus comme comme des phénomènes inhérents aux constructions étatiques antiques. An interactive map offers time difference from Az Zuhar al A`la … Les Assyriens échouent à reprendre pied en Babylonie, où Nabopolassar assoit sa domination entre 625 et 620. Ce sont des centres de provinces ou districts ruraux, administrés depuis des palais aux mains de gouverneurs assyriens et de leur administration, dirigeant des dépendants exerçant essentiellement des activités agricoles[164]. Ces raids se poursuivent durant les décennies suivantes, qui sont marquées par une forte instabilité dynastique sur le trône de Babylone, et son mal documentées. Naram-Sîn est le premier souverain mésopotamien à s'être doté d'un statut divin, et à se proclamer « roi des quatre rives (de la terre) », c'est-à-dire à avoir eu une prétention à la domination universelle[86]. Ils mettent en évidence leurs fragilités internes, en particulier leurs inégalités sociales, et aussi selon N. Yoffee le fait que ceux qui les administraient le faisaient en ne les comprenant au mieux qu'à moitié, avec une forme de maladresse. Musée du Louvre. Séleucie du Tigre reste néanmoins la plus vaste ville de la région[220]. J.-C.), Tell Arpachiyah. Dans la pratique, cette construction politique, qui est la première historiquement connue en Mésopotamie à tenter de réunir sous sa coupe plusieurs territoires hétérogènes, semble essentiellement liée à la capacité de la puissante armée d'Akkad à maintenir ses territoires sous sa coupe. Du reste beaucoup d'évolutions semblent liées à des facteurs politiques, et sont impactées par les phases de déclin qui induisent un reflux suivi d'une reprise sans empêcher des continuités. Vidéo: La vie quotidienne dans les villes de Mésopotamie - (durée: 3 mn 14) Images de synthèse Objectifs: - Appréhender certains… Inscription d'Adad-shuma-usur (1216-1187 av. L'armée assyrienne est alors sans égale, effectue des campagnes quasiment chaque année. Empreinte du sceau-cylindre d'Ibni-sharrum, scribe de Shar-kali-sharri, chef-d’œuvre de la glyptique akkadienne. J.-C. et le IVe siècle av. La période d'Uruk (v. 3900-3000 av. Durant la majeure partie du Ve siècle av. Sargon II fait ériger une ville nouvelle, Dur-Sharrukin (« Fort Sargon », l'actuel site de Khorsabad), où est construit en quelques années un vaste palais royal accolé à un ensemble de bâtiments de culte et de palais secondaires, mais le site est délaissé après sa mort[185]. J.-C. British Museum. D'un autre côté Zimri-Lim dirige son royaume depuis son imposant palais royal, avec une administration palatiale reprenant les habitudes des royaumes antérieurs de la région, avec notamment un vaste domaine agricole à sa disposition. J.-C. et ont connu d'importants bouleversements politiques et des mouvements de populations qui sont encore mal compris. Cône d'argile portant une inscription de fondation du roi Lipit-Ishtar d'Isin (1934–1924 av. Les conflits se prolongent plus au nord, quand les Mèdes amenés par leur roi Cyaxare viennent se joindre à la mêlée contre les Assyriens, et s'allient à Babylone. Scène de combat, détail d'une stèle fragmentaire du règne de Rimush ou de Naram-Sin, musée du Louvre. By Villamota . J.-C. Musée du Louvre. Cette période est notamment marquée par la construction d'un type particulier de temples, les « temples ovales », dans lesquels l'édifice de culte est entouré d'une enceinte ovoïde (Khafadje, Tell el-Obeïd, Lagash)[74]. Après le développement des premières formes étatiques dans la seconde moitié du IVe millénaire av. Le début de règne de son successeur Xerxès Ier est marqué par une autre révolte en Babylonie, en 484, rapidement matée, qui se traduit apparemment par une énergique reprise en main perse dans la région, qui se voit dans la documentation écrite par l'arrêt de plusieurs archives de temples et de familles importantes, qui ont sans doute subi une forme de répression[206]. Sont également posées les bases de l'architecture mésopotamienne future avec l'essor des bâtisses de plan tripartite, organisées autour d'un espace central bordé sur deux côtés par des pièces secondaires. C'est sans doute durant cette période que ce dernier devient définitivement le dieu suprême dans la théologie officielle, en lieu et place d'Enlil, évolution amorcée dès l'époque kassite. Les hostilités contre Rome se poursuivent par la suite, notamment sous Trajan qui parvient à faire passer l'Arménie puis l'Osroène sous sa coupe, mais sa campagne en Babylonie est un échec. Le triomphe de Babylone donne la primauté à un royaume de la partie Nord de la Basse Mésopotamie, de tradition « akkadienne », se démarquant dans une certaine mesure des royaumes du Sumer, notamment par le fait que le souverain n'est pas divinisé[131]. Tablette des archives des marchands assyriens exhumées à Kültepe : lettre d'un marchand à un responsable de convoi. La situation du royaume babylonien est bien moins reluisante, l'instabilité dynastique se poursuivant tandis que perdurent des entités politiques autonomes (Chaldéens, Araméens, certaines cités indépendantes de fait). Le Nord mésopotamien en revanche connaît une phase de reflux de l'urbanisation, qui ne reprend qu'à partir du XXVIIe siècle av. Les plus importants vassaux en Mésopotamie sont la Characène (ou Mésène) au Sud (autour de Spasinou Charax au bord du golfe Persique), et au Nord l'Osroène de la dynastie des Abgar (autour d'Édesse) à l'ouest et l'Adiabène (capitale Arbèles) à l'est, territoires importants pour l'empire parthe puisqu'ils sont convoités, et parfois conquis, par Rome. Here's everything we know so far about the highly anticipated premiere. L'art se situe dans la continuité de la période précédente, néanmoins les statues et stèles babyloniennes représentent à plusieurs reprises la figure royale, peu attestée au début de l'époque amorrite[112]. Les périodes du Néolithique céramique (v. 7000-5000 av. Divers arguments ont été avancés pour expliquer la chute si rapide du royaume d'Ur : l'incapacité de son armée à maintenir la sécurité sur ses frontières, la lourdeur de l'appareil administratif et plus largement le fait qu'en dépit de ses tentatives d'intégration politique et économique plus poussée, l'empire d'Ur III n'a manifestement pas éteint les forces centrifuges, qui se libèrent rapidement de son emprise dès les premiers signes d'essoufflement de sa puissance[101]. Les principaux sites du Nord fouillés disposaient de palais royaux et provinciaux (Mari, Tell Rimah, Tell Leilan, Assur notamment). Les Araméens et les Sutéens semblent provoquer des nombreux ravages dans cette période-là, et la Babylonie plonge dans le chaos à la fin du XIe siècle av. Rapport d'observation astronomique de 141 av. Ainsi, la Mésopotamie centrale est le lieu où s'est développée la civilisation dite 'akkadienne'. L'économie agricole du Nord repose cependant sur des bases différentes de celle du Sud : elle est plus extensive, en dépit d'une intensification qui pourrait accompagner l'essor des institutions[83], avec une céréaliculture recourant peu à l'irrigation car les précipitations sont plus importantes (sauf dans la Basse Djézireh), et un élevage pastoral sans doute contrôlé en partie par des groupes nomades ou semi-nomades. L'obélisque noir de Salmanazar III, commémorant plusieurs de ses conquêtes. Tête en alliage cuivreux d'un roi d'Akkad retrouvée dans le temple d'Ishtar de Ninive, vers 2250 av. British Museum. J.-C.-224 ap. Stèle d'Assurnazirpal II. Ier siècle av. Ils disposent d'un important domaine agricole, de vastes troupeaux, d'ateliers, de bateaux, et dirigent les travailleurs pour les exploiter, les rémunérant généralement par le biais de rations d'entretien ; une partie des champs est cependant concédée contre redevance. Rouge : salle du trône - Bleu : cour principale de la zone publique (babānu) - Jaune : cour principale de la zone privée (bitānu) - Vert : tombes des reines. J.-C.), provenance inconnue. J.-C. est marqué par une fragmentation politique. Tombes royales d'Ur, British Museum. J.-C., la documentation cunéiforme concerne avant tout la ville d'Assur et son commerce lucratif reposant sur un réseau de comptoirs en Anatolie, en premier lieu celui de Kanesh (Kültepe) qui a livré plus de 20 000 tablettes et fragments de tablettes documentant ce réseau d'échanges animé par les marchands assyriens, qui s'approvisionnent en étain d'Iran, revendu avec un fort profit en Anatolie (également avec des étoffes produites à Assur ou bien achetées en Babylonie), avant tout en échange d'argent[118]. Français : Localisation des principaux sites de la Mésopotamie à l'époque kassite. Surtout, l'urbanisation de la région semble atteindre un premier apogée, le site d'Uruk culminant à 400 hectares, de plus en plus de sites dépassant les 50 hectares qui en font des centres régionaux importants (Kish, Zabalam, Umma/Gisha, Bad-Tibira), et dans la zone autour de Nippur 70 % des sites repérés lors de prospections dépassent les 10 hectares, limite à partir de laquelle on considère habituellement être en présence d'un établissement urbain. Jarmo, situé dans les hauteurs du Kurdistan irakien, présente aussi un témoignage de l'apparition de la poterie. J.-C.). L’histoire de la Mésopotamie se confond avec les débuts de l’histoire de l’Humanité même.. La Mésopotamie est une région du Moyen-Orient située entre les fleuves Tigre et Euphrate, c’est-à-dire, pour une large part, l’Irak actuel. est bien plus problématique, et pour les phases antérieures les approximations de la chronologie sont plus importantes, même si la durée des événements allant de la fin du dynastique archaïque jusqu'à la fin de la première dynastie de Babylone prête moins à débat, quoi qu'il y ait des discussions sur la durée de la période séparant la chute de l'empire d'Akkad et le début de la troisième dynastie d'Ur. Couple de musiciens.jpg 1,908 × 2,816; 2.5 MB. Mais en -609, Babylone reprend le contrôle de la Mésopotamie. J.-C. ; un théâtre y est construit postérieurement, notamment pour servir de lieu de réunion de la communauté civique). La façade aux iwans du grand temple de Hatra. En revanche les jardins suspendus que la tradition grecque situent à Babylone n'ont pas été identifiés sur place, que ce soit par les textes ou l'archéologie, ce qui laisse planer un doute sur la véracité de ces récits. Scène de chasse au lion du palais d'Assurbanipal à Ninive. Les intrusions araméennes en Babylonie, conjuguées par la suite à celle d'un autre groupe, les Chaldéens, se font par ailleurs dans un contexte politique déjà difficile, lié à l'instabilité des dynasties succédant aux Kassites. et l'abondante documentation officielle mise au jour à Ninive (environ 30 000 tablettes) comprenant notamment un ensemble de lettres destinées au roi ou à ses proches, datées surtout des règnes de Sargon II, Assarhaddon et Assurbanipal. Tablette des archives royales de Mari, règne de Zimri-Lim. Quand la situation est plus claire au début du IXe siècle av. J.-C.). Rapport d'observation astronomique régulière daté de 323-322 av. Les souverains assyriens ouvrent donc l'ère des grands empires du Moyen-Orient, formations politiques caractéristiques de cette région pour les millénaires suivants. Vue du site d'Assur (Qal'at Sherqat), avec les ruines de la ziggurat du dieu Assur. ), et aussi des textes juridiques (contrats de vente, location, prêt, mariage, etc. Ur et Larsa ont par ailleurs des communautés de marchands actifs dans les échanges à longue distance sur le Golfe, en direction du pays de Dilmun (Bahreïn) où ils obtiennent du cuivre du pays de Magan (Oman)[110]. Musée du Louvre. Musée d'Archéologie et d'Anthropologie de l'Université de Pennsylvanie. J.-C. Pergamon Museum. J.‑C. Istoria scrierii începe cu Sumer, o tară in Orientul Mijlociu, în sudul Mesopotamiei. Week of the Year. Pour les XXe – XIXe siècle av. J.-C. La période qui suit directement la chute de la première dynastie de Babylone est généralement présentée comme un « âge obscur », très peu documenté archéologiquement et épigraphiquement et difficile à interpréter car c'est sur elle que se concentre une bonne partie du débat sur la chronologie absolue de la Mésopotamie antique. Des domaines royaux devaient se trouver dans la région. Bronze ancien I, II, III et IV) le sont moins, en particulier pour la Mésopotamie où la chronologie est affinée en fonction des données écrites. Les Amorrites (Martu en sumérien) apparaissent dans les textes de la fin de l'époque d'Akkad, et jouent un rôle important dans la chute de la dynastie d'Ur III, avant de devenir une composante majeure du paysage ethnique du Moyen-Orient à l'âge du Bronze récent. Mais il fait aussi face à une importante révolte en Basse Mésopotamie, dont les foyers principaux sont à Kish et Uruk, qu'il réprime durement. Les sources permettant de reconstruire l'histoire de la Mésopotamie antique proviennent pour la grande majorité des fouilles des sites archéologiques de cette région, qui ont débuté à partir du milieu du XIXe siècle et se sont prolongées depuis, quoi que très difficilement dans les décennies récentes en raison des troubles politiques affectant l'Irak depuis 1991, et la Syrie (pour sa partie orientale, correspondant à la moitié est de la Haute Mésopotamie) depuis 2011[1]. D'efèct, Eshnunna sostenguèt la revòuta dei nomadas benjaminitas còntra Mari. Tête de massue en pierre vouée par Naram-Sîn à la déesse Inanna de Nippur. Ruines du palais d'époque du Mittani à Tell Brak. Ainsi l'émergence des Araméens se fait largement dans le contexte des bouleversements subis par le Levant qui voit au début de l'âge du Fer l'émergence de nouvelles organisations politiques et sociales sur les bases de celles du Bronze récent (Phéniciens, Néo-hittites, Israélites), ce qui se répercute plutôt par ricochet sur la Haute puis la Basse Mésopotamie. Dezbatere online: Proiectul de Lege privind datele deschise - 8 ian 2021. Provenance inconnue, musée du Louvre. Cette cité est un temps le suzerain d'Ebla, qui s'extraie ensuite de sa domination. J.-C.) de la dynastie Séleucide. Mais le fait que les monuments de l'Eanna III soient érigés après arasement de ceux du niveau IV laisse à penser qu'un changement politique majeur s'est produit. On dispose par exemple de près de 100 000 tablettes administratives datant de la troisième dynastie d'Ur[6] (2100-2000), mais celles-ci ne proviennent guère que de sept sites archéologiques différents, et datent essentiellement de la fin du règne de Shulgi et des règnes de Amar-Sîn et Shu-Sîn c'est-à-dire réparties sur une quarantaine d'années alors que la dynastie a été au pouvoir pendant un siècle[6]. C'est le début de l'époque dite « néo-assyrienne ». En Basse Mésopotamie contemporaine, le plus ancien village connu est Tell el-Oueili, documentant les prémices de la culture d'Obeïd (phase Obeïd 0, v. 6200-5900 av. Ce règne voit par ailleurs les premiers affrontement contre des tribus arabes à l'ouest. En fait ce phénomène affecte dès le début du XIIe siècle av. Dans le domaine artisanal, les textes indiquent que les activités textiles occupent une grande importance, avant tout grâce à la laine des troupeaux de moutons des institutions, tandis que les accomplissements de l'artisanat de la métallurgie et de l'orfèvrerie sont bien documentés grâce aux découvertes archéologiques, notamment la maîtrise de divers alliages à base de cuivre comme le bronze arsénié et le bronze à l'étain dont l'usage commence alors à se répandre, de même que la métallurgie de l'argent et de l'or[76]. J.-C. British Museum. J.‑C. Le transport d'une statue de taureau ailé lors du chantier de Ninive, d'après un bas-relief de Sennachérib. Elles documentent ainsi le chantier de construction de Dur-Sharrukin, ou encore la surveillance des frontières de l'empire, notamment au Nord. et le IVe millénaire av. Stèle représentant la déesse protectrice Lam(m)a, dédiée par le roi Nazi-Maruttash (1307-1282 av. Les ruines du Palais nord-ouest de Kalkhu/Nimroud en 2008, après leur restauration par les autorités irakiennes. Plat peint de la période de Samarra. Traité d'alliance entre Naram-Sin d'Akkad et un roi d'Awan, c. 2250, Suse, Musée du Louvre. Elle se soulève cependant en 521 dans le cadre des révoltes secouant l'empire perse, sous l'impulsion de personnages prenant le nom de Nabuchodonosor (III et IV), rapidement éliminés par Darius Ier[205]. Az Zuhar al A`la, Al Mahwit current time in Yemen is displayed live with seconds along with active date and timezone. Dans le royaume de Lagash, c'est avant tout le grand dieu local Ningirsu, qui est à la tête d'un véritable panthéon local à l'échelle du royaume, mais les rois invoquent aussi le patronage d'Inanna, la grande déesse d'Uruk, et surtout Enlil, dont le lieu de culte est situé à Nippur, qui est au moins à partir de cette période le dieu majeur du panthéon unifié de la Mésopotamie méridionale qui se dessine dans quelques textes (surtout les listes de divinités d'Abu Salabikh et de Shuruppak) et englobe les panthéons locaux.
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