De plus, lors de la composition du second gouvernement Juppé, la majorité de celles que la presse surnomme les « Juppettes » disparaissent, pour, selon le mot du Premier ministre, « faire de la place aux Balladuriens »[9]. C'est précisément sous le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy que les choses changent. Liste des ministres du Gouvernement de Pierre Mauroy (1981-1984) sous la présidence de François Mitterrand (1981-1995) », in. On en a retenu qu'il avait viré des femmes »[2]. En novembre de la même année, Ségolène Royal nuance néanmoins dans Elle : « Ce n’est pas en politique que le machisme quotidien est le pire. En 2010, pour la première fois, Nicolas Sarkozy brise un « tabou » en nommant ministre Patrick Ollier, alors que sa femme, Michèle Alliot-Marie, est déjà membre du gouvernement[25]. Le gouvernement Pierre Mauroy est … Nicole Questiaux est bien nommée ministre d'État en 1981, mais pour un portefeuille typiquement « féminin » (la Solidarité nationale). L'ancien ministre de la Ville sous François Mitterrand et homme d'affaires Bernard Tapie a réagi avec émotion au décès de Jacques Chirac, jeudi 26 septembre 2019, à l'âge de 86 ans. Ce gouvernement est donc paritaire dans son ensemble, mais pas à tous les niveaux hiérarchiques[13]. C'est avec le premier gouvernement d'Alain Juppé, en 1995, qu'on note une véritable « percée » de celles-ci au sein du gouvernement. Lors de son arrivée au pouvoir en 2007, le président Nicolas Sarkozy annonce la nomination d'un gouvernement paritaire[2] : on compte, dans le premier gouvernement de François Fillon huit hommes et sept femmes, dont deux à des portefeuilles régaliens (Michèle Alliot-Marie à l'Intérieur et Rachida Dati à la Justice). Nafissa Sid Cara, secrétaire d'État chargée des questions sociales en Algérie et de l'évolution du statut personnel de droit musulman de 1959 à 1962, est le premier membre de gouvernement de confession musulmane. Mercredi 17 Mai 2017. Temps de lecture 2 min . Ensuite, Tokia Saïfi est nommée secrétaire d'État chargée du Développement durable en 2002. Néanmoins, Lionel Jospin essaie de maintenir un gouvernement composé à environ un tiers de femmes, afin notamment d'être en conformité avec le projet de loi sur la parité dans les assemblées élues. À la rentrée 2012, la reconversion de Roselyne Bachelot, ancienne ministre de l’Écologie, de la Santé et de la Solidarité, en chroniqueuse à l'émission télévisée Le Grand 8, sur la chaîne D8, participe de ce que certains appellent la « peoplisation» de la vie politique ou, du moins, de son rapport ambigu aux médias. En 2010, après le remaniement du gouvernement auquel François Fillon vient de procéder, l’ancien ministre Azouz Begag note, dans une tribune du Monde, que les ministres « incarnant la diversité » sont quasiment toujours des femmes et dénonce dans cette pratique une provocation à l’égard des descendants d’immigrés récents de sexe masculin, renvoyés eux à une image de « racaille », par opposition aux modèles de « méritocratie républicaine » dont les femmes feraient, elles, l'objet[33]. François Mitterrand, mille conquêtes et trois amours Ministre ou Président, il a joui de son pouvoir dans les bras de ses admiratrices. L’historien Michel Winock s’est plongé dans la vie d’un homme dont il s’était longtemps méfié. Pour Janine Mossuz-Lavau, cette loi sur la parité, votée en 2000, est le premier jalon de la montée en puissance des femmes au pouvoir : « L'idée s'est imposée qu'il fallait plus de femmes au gouvernement, mais on ne parlait pas encore de parité », indique la politologue[2]. Najat Vallaud-Belkacem est la première femme ministre de l'Éducation nationale en 2014. ». Entre les syndicats et les élus, les femmes viennent jouer les trouble-fête »[21]. Cet article présente la composition du gouvernement français sous le Premier ministre Laurent Fabius du 17 juillet 1984 au 20 mars 1986, pendant la présidence de François Mitterrand (1981-1995). Liste des ministres du Gouvernement de Laurent Fabius (1984-1986) sous la présidence de François Mitterrand (1981-1995) Gouvernement Fabius (17 juillet 1984 - 20 mars 1986) : Laurent Fabius : Premier ministre En 1974, Valéry Giscard d'Estaing est le premier président à modifier les choses en promouvant la nomination de femmes issues de la société civile. Les mœurs ne changent pas. Lors de sa démission, le dernier gouvernement Fillon n'est composé que de sept femmes, dont deux ministres (à savoir Valérie Pécresse au Budget et Roselyne Bachelot aux Solidarités) et cinq secrétaires d'État[2]. Elle est aussi la première femme à exercer la fonction de ministre du Commerce extérieur en 1983, puis de l'Industrie dans le gouvernement de Laurent Fabius, enfin des Affaires européennes dans le gouvernement de Michel Rocard en 1988. Christine Lagarde s'est vu proposer un poste au FMI. Ce qu'il faudrait maintenant, c'est que ce Parlement soit aussi à l'image de la société car il représente la nation »[16]. En effet, jusque-là, les femmes ministres voient leur attributions liées à des questions la plupart du temps considérées comme relevant plus de leur genre (la Santé, les Affaires sociales, l'Enfance…). Tailleurs stricts, refus de féminiser ses titres ministériels, Michèle Alliot-Marie est de ce point de vue l'archétype de la femme qui pour faire carrière n'a pas à hésiter à sacrifier… sa vie de femme ». nécessaire], la médiatisation accrue et le développement contingent de la communication politique ont amené ces femmes à faire de leur genre un atout dans leur relation aux médias, ou au moins de l'assumer. En revanche, malgré le fait que des lois paritaires encadrent le scrutin législatif et qu'aucune mesure n'encadre le nombre de femmes au gouvernement, on observe que les femmes sont en proportion plus nombreuse au gouvernement qu'au Parlement, « même si elles restent plus souvent cantonnées dans des positions de dépendance vis-à-vis d’un ministre de tutelle »[10]. Un exemple en somme pour toute une génération de femmes. Néanmoins, les nominations qui suivent, notamment parmi les secrétaires d'État, font oublier cet objectif paritaire. Entre les syndicats et les élus, les femmes viennent jouer les trouble-fête », « Ce n’est pas en politique que le machisme quotidien est le pire. Laurence Rossignol : Secrétaire d'État auprès de la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, chargée de la famille, des personnes âgées et de l'autonomie (jusqu'au … 1. Durant le second septennat, la moyenne d'âge s'abaisse encore : 43,5 ans sous le gouvernement de Bérégovoy. Le collectif féministe Osez le féminisme ! Michèle Alliot-Marie a commis un impair avec ses déclarations sur la Tunisie et a dû partir. Juliette Méadel, interviewée par Mariana Grépinet, Féminisme et place des femmes en politique en France, secrétariat d'État à la condition féminine, secrétariat d'État à la Condition féminine, ministère des Affaires Sociales et de la Santé, Liste des porte-parole du gouvernement français, Chloé Woitier, « La lente montée en puissance des femmes au gouvernement », in, Patrick Fluckiger, « La parité gouvernementale en France : éternelle peau de chagrin », in, Parité au gouvernement : première promesse de Hollande tenue, Gouvernement : « La parité n’est pas forcément synonyme d’égalité », Elizabeth Pineau et Julien Ponthus, « Le gouvernement retouché en marge, la place des femmes renforcée », Le gouvernement désormais majoritairement féminin, « Gouvernement : la parité victime du remplacement de Delphine Batho par Philippe Martin à l'Écologie, Hollande taxé de machisme », « Fleur Pellerin et Laurent Olléon : cinq choses que vous ne savez (peut-être) pas sur eux », Planet.fr le 13/10/2015, De l'art de respecter le «dress code» en politique », « Juliette Méadel : "2800 demandes d’indemnisation de victimes sont à l'étude" », Dati et Yade: à bas les symboles du gouvernement ?, Le Huffington post, 12/12/2008, Ministres françaises "issues de la diversité" », LCI : Représentation inédite de la diversité dans le gouvernement, Manuel Valls salue la «diversité» des Outre-Mer, Ces femmes politiques dans le viseur des racistes, Liste de dirigeantes politiques françaises, Liste des ministres français de la Condition féminine puis des Droits des femmes, Liste des premières femmes par métier ou fonction en France, Exercice du pouvoir politique par les femmes, Liste des ministres chargés des affaires féminines, Femmes les plus puissantes du monde selon, Liste d’actrices ayant incarné une présidente, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Liste_de_femmes_ministres_françaises&oldid=176600809, Portail:Politique française/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Gouvernement Fillon 3 : Michèle Alliot-Marie, du. François Mitterrand est aussi le premier président à vivre après la victoire de la droite aux élections législatives de 1986 l’expérience de la cohabitation ent… C’est en 1972 qu'il est nommé ministre de l'Agriculture et du Développement Rural dans le gouvernement de Pierre Messmer. En 2012, François Hollande nomme Najat Vallaud-Belkacem ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, alors que Fleur Pellerin, première femme ministre originaire d'Asie, devient secrétaire d’État à l’Économie numérique. Ségolène Royal est l’une des premières femmes politiques à travailler son image, notamment par le biais de tenues remarquées ou de poses photographiques inspirées de personnalités du cinéma[18]. Politicien français, 22e président de la République française de 1995 à 2007, premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing de 1974 à 1976 puis, inaugurant la première cohabitation, celui du socialiste François Mitterrand de 1986 à 1988 (Jacques Chirac est d'ailleurs, sous la Ve République, le seul homme politique à avoir été 2 fois Premier ministre). Les femmes ministres du pouvoir socialiste sont plus jeunes (45 ans, en 1981) que sous l'ère giscardienne. Les mœurs ne changent pas. Ces working girls n'hésitent plus à traverser les cours pavées des ministères perchées sur des stilettos de dix centimètres. En mars 93, la gauche est battue et François Mitterrand … Après avoir fondé une famille, puis entamé une carrière dans la magistrature, en 1974, elle devient du jour au lendemain la femme politique française la plus célèbre et la plus populaire, réussissant à faire adopter en tant que ministre de la Santé la loi qui porte son nom, relative à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Il nomme alors des femmes ministres, comme Simone Veil à la Santé, qui donnera son nom à la loi sur l'IVG, ou à la tête d'institutions (Jacqueline Baudrier devient PDG de Radio France). En 2008, Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, avait chaussé des sabots en plastique rose pour s'y rendre, conformément à sa promesse faite avant les Jeux olympiques, dans le cas où la France aurait gagné 40 médailles[26]. « L'égalité entre les hommes et les femmes aura progressé quand on nommera à un poste politique une femme aussi incompétente qu'un homme[2]. À découvrir Gouvernement Castex ANNE PINGEOT - Deux livres dévoilent les lettres envoyés par François Mitterrand à son amour secret, Anne Pingeot. « Le ventre arrondi de Rachida Dati, celui de Nathalie Kosciusko-Morizet : elles sont jeunes, jolies, mères et mènent tambour battant leur vie privée et leur carrière. On ne compte au départ que des secrétaires d'État ; il faut attendre 1947 pour qu'une femme soit ministre de plein exercice, et 1974 pour la deuxième. Élu en 2007, Nicolas Sarkozy cherche des « symboles », notamment en nommant Rachida Dati[32] à la tête d'un ministère régalien (la Justice) ou en promouvant plusieurs femmes d’ascendance africaine (Fadela Amara, Rama Yade, Jeannette Bougrab, et Nora Berra). Au fur et à mesure des remaniements ministériels, les nouvelles entrantes ne compensent pas en nombre les sortantes. C'est ensuite tout au long des années 2000 que celles-ci obtiennent un à un les différents ministères. C'est sous le gouvernement socialiste de Lionel Jospin qu'une femme accède pour la première fois à un ministère régalien, à savoir la Justice avec la nomination en 1997 d'Élisabeth Guigou au poste de Garde des Sceaux. déplore ainsi qu'un seul ministère régalien soit confié à une femme et qu'il « [reproduise le] schéma consistant à confier aux femmes toujours le même type de portefeuilles, à savoir ceux de la famille, des personnes âgées, de la santé, etc »[14]. Les lieux de pouvoirs sont des lieux machistes. C'est de nouveau le cas depuis le remaniement du 11 février 2016. C'est moins représentatif que d'être à l'Assemblée nationale ou au Sénat, qui sont réellement les assemblées des citoyens. En 1981, est également créé un ministère des Droits des femmes, qu'occupe Yvette Roudy, ressuscitant le secrétariat d'État à la Condition féminine créé par Valéry Giscard d'Estaing : au départ élevé au rang de ministère, il finira par redevenir un simple secrétariat d'État (le socialiste Lionel Jospin recrée ce portefeuille entre 1997 et 2002 et François Hollande en 2012). Le gouvernement Laurent Fabius est le 18 e gouvernement de la V e République française. Sous l'ère Mitterrand, alors que les gouvernements oscillent entre quarante-trois et un maximum de cinquante-deux personnes, on ne compte jamais plus de dix femmes (elles représentent entre 13 % et 15 % de l'effectif, en général, soit à peu près la proportion de femmes à l'Assemblée nationale à l'époque) ; sous la première cohabitation, au sein du gouvernement de Jacques Chirac, on ne compte que trois femmes secrétaires d'État[2]. Elles ont la particularité d'appartenir à la société civile, alors que François Mitterrand, lors de son premier mandat de président, fera, du moins au départ, plus appel à des femmes politiques de terrain qu'à des technocrates (comme l'énarque Ségolène Royal en tant que conseillère)[4]. Les femmes politiques continuent de susciter aujourd’hui, chez leurs pairs, plus que chez les électeurs d’ailleurs, d’étranges interrogations », « même si elles restent plus souvent cantonnées dans des positions de dépendance vis-à-vis d’un ministre de tutelle », La diversité est entendue, ici, comme l'«. En 1936, Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore et Irène Joliot-Curie sont nommées secrétaires d'État alors que les femmes n'obtiennent le droit de vote et le droit d'éligibilité qu'en 1944. Une circulaire de 1986 publiée au Journal officiel recommande de féminiser les noms de métiers ainsi que les grades[8]. Ministre ecologie femme sous hollande. Dominique Voynet, ministre de l'Environnement entre 1997 et 2001, Cécile Duflot, ministre du Logement de 2012 à 2014 et Emmanuelle Cosse, ministre du Logement en 2016, sont les seules femmes ministres du parti Les Verts ou EÉLV à ce jour[N 2]. Celle-ci met également en avant sa vie privée, par exemple en étant la première femme ministre à accoucher alors qu'elle occupe un poste de ministre, et en posant devant la presse à la maternité, dossiers de travail mis en évidence ; elle considérait que cela participait à la cause des femmes, montrant que carrière et féminité sont conciliables[19]. Tailleurs stricts, refus de féminiser ses titres ministériels, « Les femmes sont en train d'accéder au pouvoir, mais elles ne sont souvent qu'un alibi. Dans son gouvernement, des ministères jusqu'alors occupés par des hommes sont pour la première fois attribués à des femmes (Edwige Avice à la Coopération et au développement, Frédérique Bredin à la Jeunesse et aux sports). Dans le gouvernement Édouard Philippe, nommé le 7 mai 2017, la parité est également respectée. Sur un total de 34 ministres, 17 sont des femmes, parmi lesquelles Christiane Taubira, ministre de la Justice, occupe un des cinq ministères régaliens. Des femmes ministres « rares » (1936-1995), Percée des nominations féminines (1995-2007), L'objectif de gouvernements paritaires (2007-2012), Gouvernements Jacques Chaban-Delmas, Pierre Messmer 1, 2 et 3, Gouvernements Jean-Pierre Raffarin 1, 2 et 3, Gouvernement Valls 1 et 2 - Gouvernement Cazeneuve, Synthèse pour les postes les plus importants, Premier accès aux différents postes ministériels, « Alain Juppé a été très critiqué pour cela. En tant que ministre de la Solidarité nationale. À la rentrée 2013, Jeannette Bougrab devient à son tour chroniqueuse à la version remaniée du Grand Journal. En septembre 2010, on compte cinq femmes ministres contre seize hommes, chiffre allant jusqu'à treize femmes contre vingt-cinq hommes si l'on prend en compte les secrétaires d'État, ce qui représente moins d'un tiers des membres du gouvernement[9]. Cependant, bien que la proportion hommes/femmes soit paritaire chez les ministres et ministres délégués, les ministères les plus importants, dont les ministères régaliens, sont dirigés en grande majorité par des hommes, à l'exception de la Justice et, dans une moindre mesure, du ministère des Affaires Sociales et de la Santé (il s'agit des ministères des Affaires étrangères, de l'Intérieur, de l'Économie, du Travail, de la Défense, ainsi que du ministère de l'Éducation nationale). Le remaniement de juin 2012 conforte la parité, avec, pour la première fois de l'histoire un nombre plus important de femmes titulaires d'une ministère de plein exercice (onze) que pour les hommes (neuf)[15]. Elles sont la plupart du temps encore cantonnées à des postes de « sous-ministres » : 45 % des femmes ministres sont ainsi ministres déléguées ou secrétaires d’État contre 34 % à leurs homologues masculins. Certaines femmes ministres partageant leur vie avec un conjoint également responsable politique relèvent que leur propre ascension met nécessairement un frein à la carrière de leur époux, quand elle ne les oblige pas à occuper des postes moins exposés, notamment comme conseiller. Le Premier ministre Manuel Valls salue l'accession aux responsabilités ministérielles de femmes venant d'outre-mer[34], comme Lucette Michaux-Chevry en 1986, Margie Sudre en 1995, Marie-Luce Penchard en 2009, Christiane Taubira, George Pau-Langevin en 2012[35], Ericka Bareigts et Hélène Geoffroy en 2016. Découvrez les biographies de l'ensemble des Premiers ministres de la Ve République de 1958 à 2017. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_femmes_ministres_françaises Pour Neila Latrous et Jean-Baptiste Marteau, « il était d'usage dans les années précédentes de gommer, voire de nier ses formes pour percer dans les assemblées. Ségolène Royal ne s’arrête plus et deviendra ministre de l’Environnement en 1992, sous le gouvernement Bérégovoy. Mitterrand, mal aimé de la gauche, a aussi été son plus grand chef. femme ministre de la justice sous mitterrand; Covid-19 : l’achat de vin en ligne en forte augmentation; Les tanins dans le vin : d’où viennent-ils et que sont-ils ? Au début de la Cinquième République et sous les présidences de Charles de Gaulle et de Georges Pompidou, entre 1958 et 1974, trois femmes obtiennent des postes ministériels, en tant que secrétaires d'État. Seize femmes s'y sont succédé, dont Michèle André, secrétaire d'État de 1988 à 1991 dans le gouvernement de Michel Rocard. Troisième Gouvernement Mauroy (22 mars 1983 - 17 juillet 1984) : Jacques Delors : Ministre de l'économie, des finances et du budget, Pierre Bérégovoy : Ministre des affaires sociales et de la solidarité nationale, Gaston Defferre : Ministre e l'intérieur et de la décentralisation, Charles Fiterman : Ministre des transports, Michel Rocard : Ministre de l'agriculture, Laurent Fabius : Ministre de l'industrie et de la recherche, Edith Cresson : Ministre du commerce extérieur et du tourisme, Roger Quilliot : Ministre de l'urbanisme et du logement (jusqu'au 4 octobre 1983), Paul Quilès : Ministre de l'urbanisme et du logement (à partir du 4 octobre 1983), Michel Crépeau : Ministre du commerce et de l'artisanat, Roland Dumas : Ministre des affaires européennes (à partir du 18 décembre 1983), Jack Lang : Ministre délégué à la culture, Edwige Avice : Ministre délégué au temps libre, à la jeunesse et aux sports, Yvette Roudy : Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des droits de la femme, André Chandernagor : Ministre délégué auprès du ministre des relations extérieures, chargé des affaires européennes (jusqu'au 7 décembre 1983), Christian Nucci : Ministre délégué auprès du ministre des relations extérieures, chargé de la coopération et du développement. Il est néanmoins à noter qu'à la différence des assemblées élues, aucune loi n'oblige à respecter une parité gouvernementale, ni même de nommer des femmes ministres[10]. Florence Parly, 54 ans, est la troisième femme a être nommée à la tête des Armées (la première étant Michèle Alliot-Marie, la deuxième Sylvie Goulard, qu'elle remplace). La parité au sein du gouvernement était une des promesses de François Hollande pendant sa campagne[12],[2]. Entre les années 1930 et les années 1990 la présence de femmes dans les gouvernements français relève davantage de l'éphémère ; elles sont, la plupart du temps, cantonnées à des postes de second plan. François Mitterrand se marie, en 1944, à Danielle Gouze. Vous y êtes nommé par le président ou le Premier ministre. La stricte parité numérique fut mise en place sous les gouvernements de Jean-Marc Ayrault. En 2002, Michèle Alliot-Marie devient ministre de la Défense, un portefeuille historiquement masculin : elle y reste jusqu'en 2007 et demeure au sein de l'histoire du ministère une des ministres les plus longtemps restées en poste et les plus appréciés[11] (gouvernements Raffarin et de Villepin). En tant que ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale. Publié le 30 juillet 2020 à 11h42 Mis à jour le 30 juillet 2020 à 11h58. Plusieurs de ces femmes ministres ont fait l'objet d'attaques racistes[36]. Entretien. Ainsi, pendant vingt-six ans, de 1948 à 1974, le gouvernement français ne compte aucune femme ministre de plein exercice[2]. Le départ de Delphine Batho de son poste de ministre de l'Écologie, début juillet 2013, et son remplacement par un homme, met fin à l'exacte parité hommes-femmes au sein du gouvernement[17].
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