Il s’agit du deuxième gouvernement de Jacques Chirac et du 19e gouvernement de la Ve République. Mitterrand was twice forced by the loss of a parliamentary majority into "cohabitation governments" with conservative cabinets led, respectively, by Jacques Chirac (1986… Tous les ministères, à l'exception de l'Intérieur et de l’Éducation nationale, voient leur budget baissé. Il vise, d'abord, à permettre aux universités de fixer librement le montant de leurs frais d'inscription, au sein d'une fourchette établie par le ministère. Les rémunérations des fonctionnaires sont bloquées et 2000 postes sont supprimés en 1986. Pour la Justice, Chirac propose Jacques Larché ou Étienne Dailly ; en ce qui concerne ce dernier, Mitterrand refuse au vu des affaires troubles dans lesquelles il baigne, déclarant que « La première chose qu'il aurait à y faire c'est de se mettre en prison lui-même »[1]. Le 11 juillet 1986, le Conseil des ministres adopte son projet. 1 Premier ministre 2 Ministres 3 Ministres délégués 4 Secrétaires d'État. Par ailleurs, Jean Arthuis, jusqu'alors secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires sociales et de l'Emploi, est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Privatisation, chargé de la Consommation et de la Concurrence. Le gouvernement fait voter dès 1986 une loi rectificative de loi de finance, afin de corriger celle de 1986, votée en 1985 par les socialistes. Cette décision détériore le solde extérieur français. Cependant, un certain équilibre institutionnel est trouvé, et la première cohabitation établit des règles non écrites qui seront respectées lors des cohabitations suivantes, permettant aux institutions de fonctionner et à la France de continuer de parler d'une seule voix sur la scène internationale. Il a permis la première alternance sous la Ve République ; il a contribué à la bipolarisation des forces politiques ; il a rendu possible un exercice long et, pour la première fois, non dramatique, du pouvo La côte de confiance de Jacques Chirac passe sous la barre des 50%, tandis que le Président Mitterrand remonte à 61%[1]. Comment ajouter mes sources ? Dès 1983, des personnalités politiques telles que Valéry Giscard-d'Estaing ou Édouard Balladur avaient fait l'hypothèse de la cohabitation et affirmaient qu'elle n'était en rien incompatible avec la constitution de 1958. La quatrième, relative à l'application des peines, rend les conditions de réduction des durées d'emprisonnement plus strictes. Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». Cela s'oppose à la promesse qu'avait fait la France de ne plus dévaluer ; le Premier ministre considère qu'elle rendra les exportations françaises plus compétitives. Une réforme des universités est mise en chantier par Alain Devaquet, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le débat télévisé de l'entre-deux-tours est marqué par une ultime humiliation. Le mandat de François Mitterrand, élu pour sept ans, n'expire, lui, qu'en 1988, ce qui laisse imaginer la confrontation d'un président et d'une majorité politiquement opposés. Après des études de droit, il est mobilisé en 1939, prisonnier de guerre puis évadé en 1943, il rallie le Général de Gaulle et joue un rôle actif dans la Résistance, où il rencontrera sa femme. En 1986, Jacques Chirac est nommé Premier ministre par François Mitterrand à l'issue des élections législatives qui donnent une majorité de droite à l'Assemblée nationale. Jacques Chirac est nommé le 20 mars 1986[2] et les membres du gouvernement le même jour[3],[4]. Cela prive l’État de 2 milliards de francs de recettes annuelles[1]. E n 1986, pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, un président de la République de gauche doit cohabiter avec un Premier ministre de droite. Le président de la République et le Premier ministre étant issus de partis opposés, on le qualifie de gouvernement de cohabitation. Comme prévu, les élections législatives de mars 1986 sanctionnent le pouvoir socialiste et voient une victoire de la coalition RPR-UDF qui recueille 43,9% des voix. Privatisations sous le gouvernement de Jacques Chirac (1986-1988) Les privatisations sous le gouvernement de Jacques Chirac entre 1986 et 1988 sont un évènement politico-économique important du premier septennat de François Mitterrand qui a eu lieu durant la première cohabitation sous le deuxième gouvernement de Jacques Chirac . Cela permet de rapatrier 16 milliards de francs durant l'été 1986, soit 10% du montant des capitaux français déposés illégalement dans les banques suisses, selon les Douanes[1]. A partir du 1er décembre 1986, les prix, qui pour certains étaient contrôlés pour certains depuis 1914 et pour d'autres par une ordonnance de 1945[1], sont libérés. Il se heurte au Conseil d’État, aux syndicats pénitentiaires, aux experts du sujet et aux élus de droite comme de gauche, inquiets de voir des entrepreneurs prendre en charge une mission qui relève de la souveraineté de l’État, notamment au vu des multiples dérives que la privatisation des prisons a provoqué aux États-Unis. Navigation. Le gouvernement au pouvoir est soutenu par la coalition RPR-UDF. Il s’agit du deuxième gouvernement de Jacques Chirac et du 19 e gouvernement de la Ve République. Cet article présente la composition du gouvernement français sous le Premier ministre Laurent Fabius du 17 juillet 1984 au 20 mars 1986, pendant la présidence de François Mitterrand (1981-1995). Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Regardez Colloque François Mitterrand 21/01/2016 : com’ des années 80, gouvernement Fabius, législatives 1986 et présidentielle 1988 - LCP sur Dailymotion Dès la formation du gouvernement, François Mitterrand s'oppose à la nomination de certains ministres, parmi lesquels Jean Lecanuet[3] (pour le porte-feuille des Affaires étrangères), François Léotard, (pour la Défense nationale) et Étienne Dailly (pour la Justice). Le gouvernement accepte également un amendement proposé par Valéry Giscard d'Estaing, qui propose de réduire d'un an le délai pendant lequel le fisc peut poursuivre un fraudeur, passant ainsi de 4 à 3 ans. Ils sont complétés par les "programmes d’insertion locale" (PIL). Le gouvernement Jacques Chirac (2) est le gouvernement de la République française du 20 mars 1986 au 10 mai 1988 pendant la présidence de François Mitterrand (1981–1995). En ce qui concerne le président, Mitterrand laisse planer le doute quant à ses intentions, affirmant le 2 mars 1986 ne pas vouloir être « un président au rabais » mais se réfère dans le même temps à la constitution qui ne prévoit en aucun cas la démission du président de la République, lequel n'est pas responsable devant le parlement. gouvernement de la Cinquième République française, Dernière modification le 20 décembre 2020, à 18:35, Huitième législature de la Cinquième République française, choix de nommer Jacques Chirac Premier ministre, Ministre des Départements et territoires d'outre-mer, Ministre chargé des Relations avec le Parlement, Ministre délégué à la Réforme administrative, Ministre délégué au Commerce, à l'Artisanat et aux Services, Ministre délégué aux Affaires européennes, Secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports, Secrétaire d'État à la Formation professionnelle, Secrétaire d'État à la Consommation et à la Concurrence, Secrétaire d'État aux Anciens combattants, association de malfaiteurs" en droit pénal, vote bloqué prévu à l'article 44 de la Constitution, redécoupage des circonscriptions législatives, Décret du 20 mars 1986 portant nomination du Premier ministre, Décret du 20 mars 1986 portant nomination des membres du gouvernement (source gouvernement), Décret du 20 mars 1986 portant nomination des membres du gouvernement (source Légifrance, mais il manque la, Décret du 20 janvier 1987 relatif à la composition du gouvernement, Décret du 25 mars 1986 portant nomination de membres du gouvernement, Décret du 19 août 1986 relatif à la composition du gouvernement, Décret du 8 décembre 1986 relatif à la composition du gouvernement, Décret du 25 juin 1987 relatif à la composition du gouvernement, Décret du 28 septembre 1987 relatif à la composition du gouvernement, Décret du 17 octobre 1987 relatif à la composition du gouvernement, Décret du 25 janvier 1988 chargeant le Premier ministre de l'intérim du ministère de l'Économie, des Finances et de la Privatisation, Décret du 10 mars 1988 chargeant le ministre de l'Intérieur de l'intérim du ministère de la Défense, Élections législatives françaises de 1986, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Gouvernement_Jacques_Chirac_(2)&oldid=177852113, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Ministre de l'Économie, des Finances et de la Privatisation, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Privatisation, Ministre de l'Équipement, du Logement, de l'Aménagement du territoire et des Transports, Ministre des Affaires sociales et de l'Emploi, Ministre délégué aux Collectivités locales, Ministre de la Culture et de la Communication, Secrétaire d'État aux Collectivités locales, Secrétaire d'État aux Problèmes du Pacifique Sud, Ministre d'État, ministre de l’Économie, des Finances et de la Privatisation. Le 6 décembre 1986 l'étudiant franco-algérien Malik Oussekine, âgé de 22 ans, meurt[8]. La dernière modification de cette page a été faite le 27 décembre 2020 à 15:59. C'est la première fois sous la Ve République que doivent coexister un président de la République et un premier ministre de tendances politiques divergentes. Le 8 avril 1986, Le président délivre un message au Parlement par la voix de Jacques Chaban-Delmas, par lequel il adopte la position du « repli arbitral ». Albin Chalandon doit recourir au vote bloqué prévu à l'article 44 de la Constitution pour éviter que l'Assemblée ne traite du rétablissement de la peine de mort, débat voulu par le FN et plusieurs députés du RPR. Il s’agit du deuxième gouvernement de Jacques Chirac et du 19 e gouvernement de la Ve République. Le gouvernement procède à un redécoupage des circonscriptions législatives en 1986 sous la férule de Charles Pasqua. Il espère ainsi le fatiguer et rendre son parti impopulaire en vue de l'élection présidentielle de 1988. Le successeur de Jacques Chirac, Michel Rocard forme alors son premier gouvernement. Est proposé à Alain Madelin la Concurrence et la Déréglementation, à Gérard Longuet la Formation professionnelle, et la Fonction publique à Jacques Douffiagues. L'Impôt sur les grandes fortunes est également supprimé, prenant effet à partir de janvier 1987. January 8. Pendant deux ans, la rivalité entre François Mitterrand et Jacques Chirac va marquer la vie politique. Chirac propose Valéry Giscard d'Estaing, de l'UDF, aux Affaires étrangères, mais Mitterrand refuse. Les manifestations se multiplient (600 000 manifestants le 27 novembre), et le projet est retiré le 8 décembre. Le 10 mai 1988, le Premier ministre, Jacques Chirac, défait lors de l'élection présidentielle du 8 mai, présente au président de la République François Mitterrand, réélu, la démission de son gouvernement, au palais de l'Élysée ; la démission du gouvernement prend effet le lendemain, avec la publication au JO du 11. Dès avril 1986, le gouvernement débloque 4,5 milliards de francs pour financer un "Plan d'urgence pour l'emploi des jeunes". François Mitterrand estime qu’il n’y a pas les assurances nécessaires pour signer ce texte, qui risque de mettre à mal l’intérêt national. Edouard Balladur obtient le 6 avril 1986 une dévaluation du franc de 3%, de sorte à ce qu'un mark vaille 3,18 francs. En juin 1986, un sondage de BVA révèle que 60% des Français se déclarent mécontents de l'action du gouvernement. Un mois plus tard, le contrôle des changes est abrogé, et l'anonymat des achats et ventes d'or est rétabli. L'objectif est de faire baisser les taux d'intérêt en faisant gonfler l'épargne. La droite décide de faire baisser l'impôt à 45% même pour les sociétés qui distribuent leurs profits en dividendes aux actionnaires. […] Vous me permettrez donc de vous appeler Monsieur Mitterrand » ; le chef de l'État répond alors avec sarcasme : « Mais vous avez tout à fait raison, monsieur le Premier ministre ». Si Yvon Gattaz assure que cette réforme permettra de créer 400 000 emplois, les experts n'ont jamais réussi à déterminer de manière probante les conséquences économiques de la suppression. Pour la première fois, un président et un Premier ministre se retrouvent adversaires lors d'un scrutin national. Pour la Défense, Mitterrand écarte le nom de François Léotard, en raison de ses prises de position sur de nombreux grands dossiers internationaux, qu'il juge légères. Le pouvoir des enseignants dans les organes dirigeants de l’université est accru. Il accepte Édouard Balladur aux Finances. Jacques Valade entre au gouvernement et est nommé ministre délégué auprès du ministre de l'Éducation nationale, chargé de la Recherche et de l'Enseignement supérieur. Il accepte Michel Aurillac à la Coopération[1]. En 1986, le déficit extérieur est de 45 milliards de francs ; après la dévaluation, il atteint 80 milliards (1987)[17]. Ce matin, Chirac a annoncé le retrait du projet Devaquet, puis du projet Monory. 8 décembre Le gouvernement a pris une gifle magistrale! Pourtant, dans les premiers jours, un débat anime les discussions. Durant cette période de cohabitation, il y a parfois des moments de tension entre les deux têtes de l'exécutif, notamment en matière de politique extérieure et sur certains dossiers de politique intérieure. Une économie de 10 milliards de francs est ainsi réalisée. Albin Chalandon propose une loi d'emprisonnement des toxicomanes. C'est le fameux discours surnommé "La constitution, rien que la constitution, toute la constitution"[5]. François Mitterrand nomme alors Jacques Chirac, président du RPR, au poste de Premier ministre. A l'Intérieur, Charles Pasqua tente de remettre en place la Loi Peyrefitte de 1981 qui portait atteinte aux libertés fondamentales et donnait des droits très larges à la police en tout ce qui concernait les contrôles d'identité. Sans doute le président avait-il le désir d'inscrire la gouvernance de gauche dans la tradition républicaine, tout en « usant » son principal adversaire politique. #Afrique Le président tunisien Habib BOURGUIBA visite le président ivoirien Félix Houphouët-Boigny. Pour arracher cette première victoire, il a fallu qu'un million d'étudiants et de lycéens descendent dans la rue. En effet, la Constitution de la Ve République donne des pouvoirs constitutionnels propres au Président en ces matières (en vertu des articles 13, 14 et 15)[4]. Les deux septennats de François Mitterrand sont marqués par des alternances au gouvernement, puisque la France va connaître par deux fois, de 1986 à 1988 et de 1993 à 1995, une cohabitation entre un président de gauche et un Premier ministre de droite. Sa mort provoque la démission immédiate d'Alain Devaquet[9]. Consulter le journal. Chalandon met également en place un projet de loi de privatisation des prisons françaises et de création par des entreprises de prisons. Les années Mitterrand, les années du changement, 1981-1984 (2001) 20 ans de pouvoir, 1981-2001 (2001) La décennie Mitterrand 4 (2001) Marion Maréchal-Le Pen l'invitée de Ruth Elkrief; Marion Maréchal Le Pen "Pour dire 'regardez, c'est l'extrême droite'" - 02 02 Premier conseil des ministres du gouvernement de Jacques Chirac, le 22 mars 1986 (DR/IFM). La mise en œuvre de cette promesse électorale intervient à point nommé. À partir de 1983, la majorité socialiste portée au pouvoir en 1981 essuie une série d'échecs lors des élections municipales de 1983, européennes de 1984 et cantonales de 1985. Jacques Chirac affirme à Mitterrand : « Ce soir, je ne suis pas le Premier ministre et vous n'êtes pas le président de la République. ... M. François Mitterrand refuse de signer tes ordonnances sur le découpage électoral. Afin de s'assurer que cette nouvelle concurrence, qui détermine le niveau des prix, soit juste, le Conseil de la concurrence, autorité indépendante dont la mission est de sanctionner les abus de position dominante et les ententes, est créé. Le remaniement du 20 janvier 1987[10] permet le remplacement d'Alain Devaquet. Ce premier conseil, Jacques Chirac l’avait, en quelque sorte, répété le matin même à Matignon. Philippe de Villiers, du fait du décès le 31 mai 1987 du député de Vendée Vincent Ansquer dont il le suppléant, décide de démissionner pour devenir député[11],[12]. Devant la levée en masse des médecins, qui font remarquer qu'emprisonner les utilisateurs de stupéfiants ne réglera en rien le problème et fera même plus de mal, la protestation de différentes personnalités dont Simone Veil, et la constatation qu'il y a environ 800 000 toxicomanes en France, le projet est retiré. Le scrutin proportionnel permet toutefois aux socialistes de sauver la face en obtenant 31 % des suffrages. Les crédits d'intervention de l’État sont réduits de 5 milliards en tout. L'objectif est en partie réussi, car bien que les socialistes n'aient pas la majorité à l'Assemblée nationale, la majorité de l'opposition est faible (elle n'est majoritaire que de deux sièges). Elle se caractérise par une situation institutionnelle inédite : alors que le socialiste François Mitterrand est président de la République depuis 1981, les élections législatives de mars 1986 portent à l'Assemblée nationale une majorité de droite. A l'inverse, dans les autres domaines relevant du Premier ministre, François Mitterrand nomme les 42 personnalités proposées par Jacques Chirac[1]. Dans la foulée, les élections législatives de juin 1988 donnent une majorité relative au PS avec 275 sièges, tandis que l'alliance RPR-UDF n'en recueille plus que 271 : c'est la fin de la première cohabitation. Philippe Séguin, ministre des Affaires sociales, met en oeuvre la suppression de l'autorisation administrative de licenciement, votée en octobre 1974 à l'initiative de Jacques Chirac. Par le rapport de force, Chalandon obtient donc plus de créations de places de prison que sous Robert Badinter, qui n'avait réussi à arracher les crédits nécessaires que pour 600 places supplémentaires par an. Il a reconstruit le Parti socialiste et en a fait un parti de gouvernement. Après un rapide exposé des thèmes par le présentateur Claude Sérillon, le sujet s'ouvre par des images de la table du Conseil des ministres. Seul Raymond Barre avait notablement souhaité dans une pareille situation la démission de François Mitterrand, craignant pour la stabilité des institutions. Le président refuse par la suite de signer des ordonnances (celles sur les privatisations, sur le découpage électoral ou sur l'aménagement du temps de travail), déclenchant ainsi une controverse constitutionnelle à ce propos. Message de M. François Mitterrand, Président de la République, adressé au Parlement, à l'occasion de l'ouverture de la session parlementaire, sur les pouvoirs respectifs du Président de la République, du Gouvernement et du Parlement, Paris, mercredi 8 avril 1986. This was the first period of cohabitation in the 5th Republic 's history. Les cotisations sociales sont réduites du quart pour chaque jeune embauché. Le 10 mars 1988, Charles Pasqua assure l'intérim d'André Giraud, ministre de la Défense[16]. Elle conduit à une nouvelle définition du rôle du président, qui se voit réduit à une figure arbitrale et symbolique, tandis que le Premier ministre devient de fait le chef de l'exécutif. Le président Mitterrand avait pourtant d'autres choix qu'il tient des pouvoirs dispensés de contreseing qui sont les siens et de son rôle d'arbitre : soit celui d'user de la liberté que lui donne l'article 8 alinéa 1 de la constitution pour nommer un Premier ministre de son bord, voire un centriste de compromis, « acceptable » par une partie de la nouvelle majorité parlementaire et d'attendre un éventuel renversement du gouvernement pour aviser ; soit celui de décider immédiatement une dissolution pour mettre les électeurs devant leur choix contradictoire et espérer ainsi une majorité parlementaire favorable, ce qui dans le cas contraire l'aurait immanquablement conduit cette fois à se soumettre en désignant un Premier ministre conforme aux vœux des électeurs. Mitterrand–Chirac Period (1986–1988) After the 1986 Assembly elections, Mitterrand was forced to nominate as a Prime Minister Jacques Chirac, the leader of Rally for the Republic (RPR), the largest party in the majority coalition. La démission de Philippe de Villiers est à l'origine du remaniement du 28 septembre 1987[13] : L'ajustement du 17 octobre 1987[14] modifie les attributions de Jean Arthuis, jusqu'alors secrétaire d'État auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Privatisation, chargé de la Consommation et de la Concurrence qui devient secrétaire d'État chargé de la Consommation et de la Concurrence et de la Participation. Le second tour de l'élection présidentielle de 1988 voit l'affrontement de François Mitterrand et Jacques Chirac, après l'élimination du candidat centriste Raymond Barre. Il écarte également Jean Lecanuet à ce poste, qu'il juge trop atlantiste, ainsi que Pierre Méhaignerie, pour sa prise de position contre le cohabitationnisme. Mais l'éventualité d'une cohabitation entre un président de gauche et un exécutif de droite est dorénavant envisagée par tous les responsables politiques[2]. La victoire de la droite est par ailleurs incomplète puisqu'elle ne dispose que d'une courte majorité absolue, d'autant plus que les 35 députés du Front national demeurent dans l'opposition. Elles auraient également le droit de sélectionner à l'entrée, dans l'objectif d’adapter les flux d’étudiants aux besoins du marché du travail et à la capacité d’accueil des établissements. Les crédits de l'intervention étant réduits, ceux de la recherche le sont également. Elle entraîne une baisse de l'emploi public (1,86 million à 1,36 million de salariés) et rembourse les nationalisations de 1981 : elles avaient coûté 35 milliards de francs, mais leur privatisation rapportent entre 65[17] et 75 milliards de francs. Le Premier ministre décide une baisse d'impôts, les prélèvements obligatoires baissant de 0,7 point de PIB en 1986. En pratique : Quelles sources sont attendues ? Il obtient le perchoir. François Mitterrand fait le choix de nommer Jacques Chirac Premier ministre, car il est le chef de l'opposition. La première cohabitation est une période de l'histoire politique française qui a lieu de mars 1986 à mai 1988. Les socialistes avaient instauré en 1985 une baisse de 50% à 45% de l'impôt sur les bénéfices des sociétés pour celles qui consacraient leurs profits à l'auto-financement et non à la distribution de dividendes aux actionnaires. Peut-être faut-il voir là le mauvais souvenir laissé par la crise du 16 mai 1877 provoquée par Patrice de Mac Mahon dans les débuts de la Troisième République, qui symbolise la résistance vaine à une majorité parlementaire du bord politique opposé[6]. Une amnistie fiscale est décrétée pour ceux qui avaient illégalement placé leur argent à l'étranger, avec un taux forfaitaire de 10% (soit 15 points de moins que l'amnistie fiscale de Laurent Fabius lors du deuxième gouvernement Mauroy). Ce désaveu populaire résulte en grande partie de l'inefficacité apparente du gouvernement face à la montée du chômage. Il propose le Ministère de la Défense à Chaban-Delmas, qui refuse. François Mitterrand est né en Charentes en 1916 dune famille de cheminot. Sa stratégie d'épuisement de l'exécutif a fonctionné et lui a permis de revenir en grâce aux dépens de Jacques Chirac. Dans ce contexte, le président Mitterrand conserve une certaine légitimité et refuse donc de quitter le pouvoir, considérant la Constitution de la Ve République assez flexible pour qu'un président et un Premier ministre de bords politiques opposés cohabitent. Le 8 mai 1988, le président sortant est réélu avec 54,02 % des voix. Il est contrecarré par Albin Chalandon, ministre de la Justice, qui s'y oppose. Samedi 22 mars 1986 à 11 heures débute le premier Conseil des ministres de la cohabitation : le sujet diffusé lors du journal télévisé met en scène cet événement. La première cohabitation est une période de l'histoire politique française qui a lieu de mars 1986 à mai 1988.Elle se caractérise par une situation institutionnelle inédite : alors que le socialiste François Mitterrand est président de la République depuis 1981, les élections législatives de mars 1986 portent à l'Assemblée nationale une majorité de droite. Fort de cette légitimité retrouvée, Mitterrand nomme Michel Rocard à Matignon et décide de dissoudre l'Assemblée nationale. Le président Mitterrand refusa, dès les premières semaines, cette attitude de confrontation en nommant directement le chef de la nouvelle majorité parlementaire. François Mitterrand nomme ainsi Jacques Chirac, tête de file du RPR sorti vainqueur des législatives, Premier ministre. Liste des ministres du Gouvernement de Pierre Mauroy (1981-1984) sous la présidence de François Mitterrand (1981-1995) Premier Gouvernement Rocard (21 mai 1981 - 22 juin 1981) : … Le bilan de François Mitterrand, finalement considérable, est politique plus que gestionnaire. VGE souhaite être nommé Président de l'Assemblée nationale, mais Jacques Chaban-Delmas le veut également. Sur les 5 milliards de réduction de crédits d'intervention de l'Etat, 3 le sont dans la recherche. Le déficit se creuse ainsi et atteint 3,2%. Cet article présente la composition du gouvernement français sous le Premier ministre Laurent Fabius du 17 juillet 1984 au 20 mars 1986, pendant la présidence de François Mitterrand (1981-1995). Par la loi du 10 juillet 1985, le gouvernement de Laurent Fabius rebat cependant les cartes en adoptant le mode de scrutin proportionnel qui doit permettre à la gauche d'éviter la déroute, tout en affaiblissant la droite par l'entrée au Palais Bourbon de députés d'extrême-droite du Front national. Liste des ministres du Gouvernement de Jacques Chirac (1986-1988) sous la présidence de François Mitterrand (1981-1995) Gouvernement Chirac (20 mars 1986 - … La mise en œuvre de cette promesse électorale intervient à point nommé. Le gouvernement Jacques Chirac (2) est le gouvernement de la République française du 20 mars 1986 au 10 mai 1988 pendant la présidence de François Mitterrand (1981–1995).

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