Ses « tables » de données, indispensables pour déterminer la position des astres, ont en effet comme point de départ le premier jour du calendrier égyptien de la première année du règne de Nabonassar, c’est-à-dire le 26 février 747 avant notre ère[6]. « Ptolémée » redirige ici. Ses observations, jointes aux données antérieures dont il disposait, offrent un recul permettant une mesure fort précise des mouvements astronomiques, puisque l'ensemble couvre une période de près de neuf siècles. Commençant en tant que page à la cour du Portugal, Magellan s’orientera vers l’armée. L’Almageste et les tables faciles ne reçurent que des corrections mineures, bien qu’elles aient fait l’objet, à la fin de l’Antiquité, de nombreuses publications de la part des « commentateurs »[10], dont le plus connu est Théon d'Alexandrie. Le segment du méridien central faisant partie de l'écoumène (90° à l'est des îles des Bienheureux) est représenté par une ligne verticale sur laquelle les distances sont proportionnelles à la réalité. Le premier de ceux-ci expose les bases théoriques du sujet. Un atlas complet du ciel. Pour l'apparat critique, voir aussi l'édition de Friedrich Wilberg et Carl Grashof, Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, Completion of the Text of the PreEminent Ptolemy, Four Editions of Fries' Geographia of Ptolemy, Claudii Ptolemaei Geographia, ed. On ignore si cette vision, proche de la notion de vide, était déjà présente chez Hipparque ou si elle doit être mise au crédit de Ptolémée. Ces facteurs étaient pour lui principalement, la race, le pays et l’éducation qui devaient affecter une personne au même titre que la position des planètes dans le ciel au moment de la naissance. Les astronomes grecs, tels qu’Eudoxe de Cnide et surtout Hipparque, avaient intégré ces observations et les leurs dans des modèles géométriques (théorie des épicycles) pour calculer les mouvements de certains corps célestes. Ptolémée croyait que l'écoumène couvrait 180° en longitude. Il est également l’un des précurseurs de la géographie. L’œuvre de Ptolémée est la continuation d’une longue évolution de la science antique fondée sur l'observation des astres, les nombres, le calcul et la mesure. La carte du monde établie par Martin Waldseemüller en 1507 a été la première à représenter un hémisphère occidental distinct avec le Pacifique comme un océan séparé. La Malaisie et l’Indonésie sont représentées comme une seule grande péninsule courbe à l’extrémité du monde. L’étude scientifique a été initiée à l’occasion de l’exposition de la carte à la British Library en 2004 [1] et a bénéficié du développement du Projet International de Dunhuang (IDP), un programme de numérisation et de mise à disposition à l’ensemble du monde des contenus de cette bibliothèque ancienne unique. Un MNT ne prend pas en compte les objets présents à la surface du terrain tels les plantes et les bâtiments, contrairement au Modèle Numérique d'Élévation (MNE). Nicolas Halma considère en outre que son choix du système des épicycles plutôt que de celui des excentriques résulte davantage d’une volonté de rendre les calculs plus commodes, que d’une foi dans la réalité matérielle du système[N 6]. Durant les treize siècles qui suivirent, l’astronomie ne progressa plus guère. Ptolémée n'avait pas l'intention de représenter le globe entier, mais uniquement les régions habitées, c'est-à-dire l'écoumène. Il suit en cela le calcul de Posidonios plutôt que celui d'Ératosthène révisé par Hipparque, qui l'avait évaluée à 250 000 stades (environ 39 375 km), beaucoup plus près des 40 075 km réellement mesurés à l'équateur[14]. Diverses méthodes pour la calculer existaient déjà. Cet ouvrage servira de base aux travaux de ibn Khurradadhbih, Ibn Khordadbeh, Suhrab, Al Kwarizmi, Ibn Hawqal et al Idrissi[7]. Il en contient 27, une carte générale et 26 régions détaillées. Même en connaissant les coordonnées d'un endroit, le second problème, caractéristique de la cartographie, est de représenter une portion de superficie sphérique sur une surface plane. Il faut donc choisir quelles sont les caractéristiques que l'on souhaite conserver intactes lors de la transcription. Il s’agit d’une compilation des connaissances géographiques à l’époque de l’empire romain sous le règne d’Hadrien (125), couvrant la totalité du monde connu ou écoumène . Mais ce fut à grand peine : le système héliocentrique de Copernic (1543), appuyé par Galilée (1630) fut rejeté par l’Église catholique et Galilée se vit contraint de renier officiellement ses théories en 1633. Ptolémée a aussi décrit l’astrolabe, inventé probablement par Hipparque. Il invente la première carte du Monde qui constitue l’une des cartes les plus avancées du monde antique. De la boutique xxlprints. La première carte avec la Queue du Dragon. L’intérêt de Ptolémée pour la théorie et les principes de l'harmonie en musique apparaît également dans une discussion sur la musique des sphères. Ces données, en même temps que celles des ouvrages indiens et persans (voire chinois[11]), seront abondamment commentées au Moyen-Orient jusqu'au-delà du XVe siècle[12]. Les cartes marines. Dans sa Géographie, ce grand érudit qui vécut au deuxième siècle après J.C. donne une image du monde qui, par sa représentation des 1843, tome I (Α–Δ), Échanges commerciaux entre la Rome antique et l'Inde, Relation de la Chine et de l'Inde (manuscrit arabe), https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Géographie_(Ptolémée)&oldid=175601224, Article contenant un appel à traduction en allemand, Page utilisant une présentation en colonnes avec un nombre fixe de colonnes, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Elle sert de base à la description du monde habité compilée par Pappus d'Alexandrie vers l'an 300, et elle est citée par Ammien Marcellin à la même époque, ainsi que par Cassiodore au VIe siècle. Il serait mort vers 1165 ou 1175 en Sicile ou à Ceuta. Des cartes fondées sur des critères scientifiques avaient été réalisées depuis Ératosthène, mais Ptolémée améliora les techniques de projection cartographique, en s'appuyant sur la géométrie d'Euclide, produisant une méthode qui exerça une influence durable sur la façon de projeter une sphère sur une surface plane[17]. Outre les données géographiques, Ptolémée intègre des données astronomiques et des témoignages de voyageurs. Il s'est aussi basé sur les index géographiques des empires romain et perse, mais la plupart de ses sources au-delà du périmètre de l’empire étaient d’origines douteuses. Ce travail est une partie importante de l’histoire de l’optique, mais il nous est parvenu par l'intermédiaire d'une traduction latine réalisée par Eugène de Sicile vers 1150, elle-même issue d'une traduction arabe assez imparfaite et incomplète[31]. La latitude était mesurée à partir de Thulé, situé à 63° N, jusqu'à Agisymba dans l'Afrique sub-saharienne, que Ptolémée situe à 16° S, la distance totale couvrant ainsi 79°. J.-C. L’histoire détermine avec exactitude la première observation de Ptolémée à la date du 26 mars 127, et la dernière le 2 février 141. Le premier livre de la Géographie présente une analyse des obstacles rencontrés et des méthodes utilisées par Ptolémée. C'est cette méthode, recommandée par Hipparque, qu'a reprise Ptolémée. Pour lui, l’océan Indien est une mer fermée au sud par un continent austral, qui relie l’Afrique à l’Asie. Il pose des intervalles de cinq degrés correspondant au tiers d'une heure d'équinoxe et couvrant au total douze heures, soit 180° jusqu'à Cattigara, qui correspondrait à Hanoï[15]. Contrairement à une idée reçue, Ptolémée ne reprit pas à son compte l’idée d’Aristote selon laquelle les astres étaient placés sur des sphères de cristal[8]. Dans la zone ainsi délimitée, il distingue une partie habitable, étendue en longitude sur 72 000 stades et en latitude sur 40 000 stades[16]. Au siècle suivant, la géographie mathématique accomplit de grands progrès grâce à Hipparque. Pour les données relatives aux régions examinées plus en détail, Ptolémée a certainement utilisé, en plus de celles d'Hipparque et de Marinos, les descriptions d'itinéraires et de périples disponibles à son époque. Le livre huit présente une division de l'écoumène en vingt-six cartes régionales : dix pour l'Europe, quatre pour l'Afrique (appelée Libye) et douze pour l'Asie[13]. Il a présenté ses propres divisions du tétracorde et de l’octave, qu’il a dérivés avec l’aide d’un monocorde. Lessentiel pour un géographe de lAntiquité est d… Pour les autres significations, voir, Claude Ptolémée d'après une gravure allemande du, rééd. Au II e siècle avant Jésus-Christ, le savant grec Ptolémée écrit une Somme Mathématique ainsi qu’une grande Géographie ; celle-ci est connue du monde arabe dès le IX e siècle mais inconnue de l’Occident : en effet, peu de lettrés européens maîtrisent le grec ancien. Sa vie est mal connue, si bien qu’il est opportun d’évoquer seulement ses œuvres, ses recherches et ses découvertes. Ces géographes furent les pionniers du concept des lignes de latitude Rappel historique et de longitude pour les cartes du monde. Ptolémée estimait que l’astrologie est comme la médecine qui est hypothétique en raison de nombreux facteurs variables à prendre en compte[21]. Dans sa Géographie, ce grand érudit qui vécut au deuxième siècle après J.C. donne une image du monde qui, par sa représentation des La latitude, en principe, ne posait pas de difficultés majeures. Il commence à l'ouest avec l'Irlande et la Grande-Bretagne puis se déplace vers l'est en passant par l'Allemagne, l'Italie, la Grèce, l'Afrique du nord, l'Asie mineure et la Perse, pour terminer en Inde. au niveau chorographique, on représente la terre de façon régionale, offrant une description \"partagée en morceaux\" (Ptolémée, I, 1). Cette traduction est imprimée pour une première fois en 1475, et les cartes le seront encore régulièrement. Diverses méthodes pour la calculer existaient déjà. Son œuvre majeure, et sans doute la plus précoce, est sa Syntaxe mathématique, en treize livres, qui nous est parvenue dans sa traduction ara… Les six livres suivants sont consacrés aux diverses parties du monde connu, et contiennent entre autres les coordonnées d'environ 8 000 localités. La deuxième projection, que Ptolémée préférait, est plus complexe. L’année suivante, il participera aux expéditions d’Afonso de Albuquerque. Les cartes marines. L’approche La théorie présentée dans le premier et le huitième livre. Celle de Müller (1883-1901), pourtant considérée comme une édition de référence[15], ne contient que les livres 1 à 5. Il dessinera les cartes perdues en se basant sur ces textes. En revanche, dès le début du IXe siècle, il faisait l'objet d'une traduction en arabe pour le calife abbasside al-Mamun, et il servira de base aux travaux d'Ibn Khurradadhbih, Ibn Khordadbeh, Suhrab, Al Kwarizmi, Ibn Hawqal et Al Idrissi[19]. En 1174, c'est à partir de la version arabe de ce texte que sera réalisée une traduction latine, à Tolède, par Gérard de Crémone. Sa méthode et son modèle de calcul ont d’ailleurs été adoptés avec quelques modifications dans le monde arabophone et en Inde, car ils étaient d’une précision suffisante pour satisfaire les besoins des astronomes, des astrologues, des détenteurs de calendriers et des navigateurs. Les « Tables faciles » figurent également dans, Voir sur ce point l’analyse très pointue de la, Cet abandon de fait se fit en plusieurs étapes. La localité le plus à l'ouest, où il avait placé le méridien de référence, se trouvait sur les îles « Fortunata » (îles des Bienheureux), généralement associées aux îles Canaries[1]. Les méridiens (tracés tous les 5 degrés) sont ensuite dessinés en forme d'arcs qui passent par les trois points de même longitude sur les trois parallèles spéciaux. Mais en 2006, une version intégrale en grec et allemand, éditée sous la direction d'Alfred Stückelberger et de Gerd Grasshoff, a été publiée à Bâle. Ces éditions sont mentionnées dans la bibliographie ci-dessous. La Géographie de Ptolémée est composée d’une carte générale du monde et de vingt-six cartes régionales. Sur la prolongation de ce segment, vers le haut, Ptolémée choisit un point C comme centre des parallèles. Mais ce sera tout jusque vers 1300, où des versions grecques de Ptolémée sont retrouvées par l'érudit byzantin Maximus Planudes. Le premier exemplaire imprimé de la Géographie fut édité avec les cartes à Bologne en 1477, rapidement suivi par une édition romaine de 1478. Une région éthérée qui entourait la première et comprenant onze cieux tournant autour de la terre et … Ptolémée consacre donc le modèle géocentrique d’Hipparque, qui lui fut souvent attribué[N 4] et qui fut accepté pendant plus de mille trois cents ans, quoique de manière discontinue. Ainsi, on lit dans le Tetrabiblos : « Il existe deux signes tropiques, d'une part le premier intervalle de 30° depuis le solstice d'été, soit le signe du Cancer, de l'autre, le premier depuis le solstice d'hiver, soit le Capricorne. Ces géographes furent les pionniers du concept des lignes de latitude Rappel historique et de longitude pour les cartes du monde. Considérant cette différence inacceptable, Ptolémée a modifié la projection du faisceau placé au sud de l'équateur de la façon suivante : il a attribué à l'arc qui représente le parallèle le plus au sud (c'est-à-dire le parallèle d'Anti-Meroe, à la latitude 16° 25' S) la même longueur que son symétrique respectif à l'équateur (à la latitude 16° 25' N). Il utilise des incréments de quinze minutes par degré, jusqu'au parallèle où le jour le plus long dure quinze heures et demie pour alors passer à des incréments de trente minutes, jusqu'à Thulé, où le jour le plus long dure vingt heures[14]. Il utilisa un système de quadrillage pour tracer les latitudes et les longitudes de près de 8 000 lieux sur une carte du monde tel qu'il était connu à l'apogée de l'Empire romain. Le premier livre définit le sujet de la Géographie et présente les données et la méthode utilisée pour dessiner une carte du monde habité[13]. l'éd. Ce savant de l'école d'Alexandrie avait en effet laissé derrière lui une sorte de bombe à retardement intellectuelle qui révolutionna l'image du monde … 2 Comment les Grecs élaborent-ils leurs cartes? Il sera l'une des sources de l'Imago mundi de Pierre d'Ailly, qui inspirera Christophe Colomb : en particulier, son chapitre 8 reprend l'estimation de Ptolémée pour la circonférence terrestre, inférieure de 14 % à la réalité. Anglais : La carte du monde de 'Henricus Martellus Germanus (Heinrich Hammer la langue allemande), Florence 1490-92. En Europe occidentale, en effet, il sombra dans l’oubli au début du Moyen Âge, avant d’être redécouvert à la fin de cette période. Ptolémée réalisa aussi une sorte de manuel essentiellement pratique, appelé « Les tables faciles » ou parfois « Les tables manuelles » (Πρόχειροι κανόνες, Prócheiroi kanónes), dérivé de l’Almageste[N 5] et destinées à réaliser des calculs de position des astres et d’éclipses. Ptolémée avait une préférence pour celle utilisant le nombre d'heures maximum de luminosité dan… Paris, Hermann, 1927. Cet ouvrage a été perdu dans le monde occidental jusqu'à sa redécouverte par le Byzantin Maximus Planudes, vers 1300. Il s’agit d’un traité d’astronomie en 13 volumes rassemblant prè… Dans l’Optique, Ptolémée traite des propriétés de la lumière, notamment de la réflexion, de la réfraction et de la couleur, ainsi que d'une théorie de la vision, fondée sur une combinaison des propriétés des objets observés, de la lumière et d'un "flux visuel" (visus dans le texte latin) issu des yeux. À la différence de Vettius Valens, il semble aujourd’hui que Ptolémée, surtout connu pour son traité sur l’astronomie, était un compilateur (un théoricien) en astrologie[22]. Dans les livres deux à sept, il fournit des listes topographiques et attribue des coordonnées à tous les lieux et particularités géographiques, répertoriant 8 000 endroits d'Europe, d'Asie et d'Afrique disposés dans une grille. La Mappemonde de Guillaume Delisle et ses cartes particulières des quatre parties du monde, publiées en 1700, ramenèrent enfin pour la première fois à leur véritable place et à leurs dimensions réelles les parties orientales de l'ancien continent. » En effet, Ptolémée pensait que la Terre était immobile au centre du monde. En cette matière comme dans les autres, Ptolémée dispose d'apports antérieurs. Il dit même expressément que « les astres nagent dans un fluide parfait qui n’oppose aucune résistance à leurs mouvements[9] ». La plupart des latitudes sont erronées dans des proportions bien plus importantes que la simple erreur de mesure à laquelle on aurait pu s'attendre avec les moyens disponibles à l'époque. Télécharger cette image : . Un atlas complet du ciel. Ptolémée y expose aussi la trigonométrie avec sa première fonction jusqu’alors unique dite « corde » utilisée à la place du sinus moderne. Les sciences cartographiques prennent à ce moment-là de l'ampleur[14], dans un contexte de développement des explorations territoriales par le monde occidental. Leur vision du monde repose sur des cartes plus ou moins réalistes. Ce n’est pas faux, si l’on entend par là « le système utilisé par Ptolémée », mais l’expression donne à croire qu’il en est l’initiateur, ce qui est inexact. 5 étoiles sur 5 (391) 391 avis. 3 : carte du monde d’après Ptolémée, version de 1482. Le modèle de Ptolémée ne fut définitivement abandonné par l'Église que sous le pape Benoît XIV vers 1750[N 7]. Outre les erreurs individuelles causées par le manque de sources fiables (en particulier dans le cas des régions éloignées de l'Empire romain), les données de Ptolémée sont également affectées par deux erreurs récurrentes. À partir de ces trois circonférences, il trace des arcs symétriques au méridien central. La latitude, en principe, ne posait pas de difficultés majeures. Un MNT ne prend pas en compte les objets présents à la surface du terrain tels les plantes et les bâtiments, contrairement au Modèle Numérique d'Élévation (MNE). Pour lui, l’océan Indien est une mer fermée au sud par un continent austral, qui relie l’Afrique à l’Asie. La représentation du monde terrestre a connu plusieurs étapes, d'où l'étude logique de cette évolution selon un plan chronologique. Ptolémée a découvert un théorème qui porte son nom : dans un quadrilatère convexe inscrit dans un cercle, le produit des diagonales est égal à la somme des produits des côtés opposés[28],[29]. Après la traduction en latin de la Cosmographie (c'est alors son nom) par Manuel Chrysoloras, achevée par son élève Jacopo d'Angelo da Scarperia[13] en 1406, plusieurs cartes sont à nouveau dessinées (voir illustration ci-contre). La carte du monde établie par Martin Waldseemüller en 1507 a été la première à représenter un hémisphère occidental distinct avec le Pacifique comme un océan séparé. Pour les Anciens, la géographie \"est la représentation par le dessin de la partie connue de la terre dans sa totalité\" (Ptolémée, I, 1). », à son époque, les deux zodiaques se superposaient du fait de la, effet chauffant, rafraîchissant, mouillant, et séchant, Sciences et techniques dans l'Empire byzantin, Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale, liste détaillée des éditions et manuscrits, Des grandeurs et des distances du Soleil et de la Lune, Frise des mathématiciens de la Grèce antique, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Claude_Ptolémée&oldid=178782769, Personnage cité dans la Divine Comédie (Enfer), Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Sciences de la Terre et de l'Univers/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Sciences, Portail:Biographie/Articles liés/Religions et croyances, Portail:Biographie/Articles liés/Culture et arts, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. La plupart du temps, Ptolémée a été contraint de calculer les différences de longitude en se basant, d'une part, sur des estimations des distances linéaires – elles-mêmes tirées d'itinéraires existants – et, d'autre part, sur la longueur du parallèle correspondant. Ptolémée décrit deux projections pouvant être utilisées pour réaliser une carte générale de l'écoumène. À la fin du XIIe siècle, dans l'Empire byzantin, on trouve encore une mention de la Géographie (une transposition en vers de quelques passages), dans l'ouvrage de Jean Tzétzès, Chiliades. De Hoefer (Jean Chrétien Ferdinand), tome 41, page 161 (Firmin Didot, Paris - 1866). Le vocabulaire du \"graphique\" c'est-à-dire du dessin (du verbe grec gréafein) est contamment présent. Il fait partie de la grande famille célèbre des Chérifs idrissides. Traduction française de Nicolas Halma (édition Ebherhart, Paris 1828, Le prix littéraire de vulgarisation géographique décerné annuellement par le jury du salon du livre du. Ses cartes sont orientées vers le nord[N 8]. Pour dessiner des cartes géographiques, le premier problème à résoudre était celui du choix des coordonnées, c'est-à-dire les latitudes et les longitudes des lieux à représenter. Longtemps la seule édition complète était celle de Nobbe (1843-1845), mais sans notes critiques. Sa trigonométrie se fonde sur celle d'Hipparque, mais il a également connaissance de l'œuvre de Ménélaos, qui a développé la trigonométrie sphérique et qu'il cite dans l'Almageste[30]. Les grands voyages sur les océans Atlantique et Indien des navigateurs espagnols et portugais, à la fin du 15 e siècle et au début du 16 e siècle, élargissent considérablement les connaissances géographiques de la Terre : l’Amérique apparaît pour la première fois sur une carte… Au cours de l'Antiquité tardive, l'œuvre de Ptolémée est connue tant dans le monde grec que dans le monde latin. La Terre est rigoureusement immobile, et se trouve au centre du système de Ptolémée. Dans son traité, Ptolémée reprend ces différents modèles astronomiques et les perfectionne[4], notamment en ajoutant la notion d’équant[5]. La Malaisie et l’Indonésie sont représentées comme une seule grande péninsule courbe à l’extrémité du monde. Ceux-ci représentent trois parallèles : deux aux extrémités pour marquer les limites de l'écoumène (le parallèle de Thulé au nord, et celui de l'Anti-Meroe au sud) et un troisième à mi-chemin entre les deux. Certains éléments d'optique sont présents chez Euclide[N 9], Archimède et Héron d'Alexandrie, mais les sources précises de Ptolémée sont discutées[32]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La table de Peutinger est l'ancêtre des cartes routières. La dernière modification de cette page a été faite le 14 janvier 2021 à 11:35. La traduction anglaise de Stevenson contient de nombreuses erreurs. Comme pour le modèle du système solaire dans l’Almageste, Ptolémée unifie dans un grand ensemble toutes les informations dont il dispose. La première des grandes découvertes fut sans aucun doute l'exhumation de l'œuvre du géographe grec Claude Ptolémée (90-168). Il doit sa renommée à la rédaction du célèbre “Livre de Roger” (kitâb Rudjâr). Ce furent donc les tables et les textes de Ptolémée qui furent utilisés directement ou indirectement comme références[11] jusqu’à ce que les progrès des instruments d’observation et la théorie élaborée par Nicolas Copernic et perfectionnée par Johannes Kepler n’entraînent son abandon. Ce savant de l'école d'Alexandrie avait en effet laissé derrière lui une sorte de bombe à retardement intellectuelle qui révolutionna l'image du monde … L’Asie en haut, l’Afrique et l’Europe en bas. Carte antique du monde, Ptolémée, 1482, carte très rare, vieille carte, reproduction fine, grande carte, impression d’art fin, décor antique, impression de carte surdimensionnée xxlprints. L’Almageste est le seul ouvrage antique complet sur l’astronomie qui nous soit parvenu. en latin de Venise 1511. Cette Introduction géographique à la cartographie est une compilation des connaissances sur la géographie du monde à l’époque de l’Empire romain, et dont la redécouverte en Europe au XVe siècle permit de relancer l'étude de la géographie mathématique et de la cartographie. Tous les ouvrages antérieurs ayant été perdus, il n'est pas facile de juger jusqu'à quel point les méthodes présentées par Ptolémée sont originales, mais il est généralement admis que les principales projections cartographiques décrites dans la Géographie sont de lui. Ptolémée semble avoir effectué des observations astronomiques à Alexandrie (Égypte) entre 127 et 141 apr. Ptolémée envisageait le monde comme composé de deux régions : Une région élémentaire qui comprenait les quatre éléments, la terre, l’eau, l’air, et le feu. Son prænomen est inconnu. Il n'est cependant pas difficile de re-dessiner la plupart d'entre elles, grâce aux instructions détaillées de Ptolémée sur les projections utilisées et à la quantité de coordonnées disponibles dans ses manuscrits. Un exemplaire de la première carte portant le nom de l'Amérique et signée par le moine et cartographe allemand Martin Waldseem üller a été retrouvé « par hasard » à la bibliothèque universitaire de Munich en ce mois de juillet 2012.. Carte : Le planisphère de Waldseemüller, baptême de l'Amérique (1507). Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours. Sa vie est mal connue. La première des grandes découvertes fut sans aucun doute l'exhumation de l'œuvre du géographe grec Claude Ptolémée (90-168). Il s’agit d’une compilation des connaissances géographiques à l’époque de l’empire romain sous le règne d’Hadrien (125), couvrant la totalité du monde connu ou écoumène[12]. La Carte du Monde, planisphère, ou encore mappemonde, est un objet qui fait partie de notre quotidien.Pour se repérer sur plan et retrouver sa route, pour apprendre la géographie, pour décorer ou encore voyager et rêver, la carte du monde est polyvalente et peut remplir de nombreux rôles. Héritier de toute la tradition scientifique et philosophique grecque, il reprend, poursuit et complète les travaux de ses prédécesseurs. Elle représente les méridiens non pas avec des segments de droite, mais avec des arcs. Les astronomes babyloniens, qui avaient consigné soigneusement, pendant des siècles, de précieuses observations (positions des astres, datations des éclipses…)[N 3], avaient élaboré des techniques de calcul pour la prévision de phénomènes astronomiques. À la Maison de la sagesse de Bagdad, la Géographie est traduite plusieurs fois[8], peut-être depuis le syriaque, par Al-Kindi puis par Thābit ibn Qurra[9]. Contient les fac-sim. On sait peu de chose de la vie de Claude Ptolémée, sinon qu'il effectua des observations astronomiques à Alexandrie, où il semble s'être fixé, entre les années 127 et 141. Sa Géographie est une autre œuvre majeure. La Malaisie et l’Indonésie sont représentées comme une seule grande péninsule courbe à l’extrémité du monde. Le huitième et dernier livre, après une brève introduction, utilise les informations contenues dans les livres précédents pour atteindre l'objectif final : dessiner des cartes géographiques de tout le monde habité. Il se peut que les cartes des manuscrits de la Géographie ne datent que de cette époque[18]. Six des livres de la Géographie (du deuxième au septième) contiennent des données sur les caractéristiques géographiques du monde connu : on y trouve les emplacements de différents peuples, cours d'eau, montagnes, villes, îles, etc. Des longitudes et latitudes sont attribuées à environ 8 000 localités. Dans le cadre d'un projet de recherche interdisciplinaire à l'Université technique de Berlin, les erreurs des coordonnées géographiques du deuxième et du troisième livre ont été analysées et des localités inconnues ont été identifiées[2],[3],[4]. Son cognomen Ptolemæus semble indiquer des origines gréco-égyptiennes, et son nomen Claudius une citoyenneté romaine. Le traité de Ptolémée sur l’astrologie, le Tetrabiblos (tetra signifie en grec « quatre » et biblos « livre »), était l’ouvrage astrologique le plus célèbre de l’Antiquité. Ceci montre que Ptolémée, même après la publication de l’Almageste, n’a cessé d’affiner son travail. Pourtant Ptolémée ne manque pas de faire abondamment référence à ceux-ci[N 2] dans ses écrits. Dans sa Composition mathématique (Almageste), Ptolémée veut suivre la méthode rigoureuse de la géométrie et procéder par la démonstration introduite par les mathématiciens de la Grèce antique, dont le représentant essentiel est Euclide. Ces données contiennent différents types d'erreurs. Ptolémée considérait que les distorsions induites par cette projection la rendaient inutilisable pour une carte générale, mais qu'elles étaient suffisamment limitées dans le cas des cartes régionales. Pour celui-ci, déférents et épicycles sont donc immatériels. Du côté est, l'endroit le plus éloigné appartient à la péninsule indochinoise. La seule méthode suffisamment précise disponible à cette époque est celle où l'on calcule la différence entre les heures locales d'observation d'une éclipse de Lune. Ptolémée et sa Géographie Les écrits de Claude Ptolémée, originaire d’Alexandrie, en Égypte, constituent à la fois l’apogée et la fin de la géographie antique. Des cartes géographiques basées sur des principes scientifiques et en particulier sur l'utilisation d'une grille de méridiens et de parallèles (c'est-à-dire un système de coordonnées) avaient déjà été réalisées depuis l'époque d'Ératosthène au IIIe siècle av. « peu d'astrologues et d'historiens ont reconnu que l'astrologie était constituée de systèmes différents et rivaux. Cette carte a été découverte au début du XVI e siècle à Worms et confiée à Konrad Peutinger qui la publia. La longueur des arcs est choisie de façon à reproduire les parallèles selon la même échelle que celle utilisée pour le méridien central. Au iiie siècle avant Jésus-Christ, Ératosthène calcule la circonférence de la Terre à l’aide d’un gnomon, un simple bâton de bois planté dans le sol.

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