[34] Voilà de mes damoiseaux flouets : voilà de mes petits jeunes gens fluets, sans aucune santé. Voilà de mes damoiseaux flouets qui n’ont non plus de vigueur que des poules. CLÉANTE.- Toute honnête, et pleine d’esprit. Ici, La Flèche demande pardon d’employer le mot diable, qui porte malheur. Allons, que l’on détale de chez moi, maître juré filou ; vrai gibier de potence. qu’un homme comme cela, mériterait bien ce qu’il craint ! L’Avare de Molière D. Les quiproquos Valère s’accuse (acte V, scène 3) et plaide coupable croyant son amour découvert alors qu’en vérité Harpagon est en train de l’accuser d’avoir volé sa cassette. E. Enfi n le mouvement, le rythme de la pièce, propre à une comédie de mœurs et surtout le comique de caractère Est-ce du regret, dites-moi, de m’avoir fait heureux ? ), (Il fouille dans les poches de la Flèche), Barrette : "bonnet dont on use en Italie. Je vais gager qu’en perruques et rubans, il y a du moins vingt pistoles [28] La pistole valait onze livres. . C’est là, ma fille, ce que j’ai résolu pour moi. LA FLÈCHE.- M’empêcherez-vous de maudire les avaricieux ? , doux, posé, sage, et fort accommodé [36] Fort accommodé : très riche. CLÉANTE.- Moi ? ÉLISE.- Hélas ! , et auquel il ne reste aucun enfant de son premier mariage. HARPAGON.- Et moi, j’ai quelque chose aussi à vous dire à tous deux. 3. à tous leurs besoins le peu de bien. HARPAGON.- Tu ne te tueras point, et tu l’épouseras. , lorsqu’il est question d’épouser une honnête personne. ÉLISE.- Je suis très humble servante au seigneur Anselme ; mais, avec votre permission, je ne l’épouserai point. Le livre audio est à vous pour toujours. Commentaire (3 pages) Le texte étudié à la lumière des thèmes du mariage, de l’exhortation d’Armande, de la stratégie argumentative d’Henriette et du vrai motif de la discussion [27] Les aiguillettes : les lacets ferrés aux deux bouts, qui attachaient le haut-de-chausses au pourpoint ; la mode voulait qu’on les recouvrît de rubans coûteux. [31] Sans doute : sans aucun doute, assurément. ne suffit pas pour attacher un haut-de-chausses ? Je querellais hier votre sœur, mais c’est encore pis. où l’on veut les conduire. Certes... VALÈRE.- Il est bon de lui tenir un peu la bride haute [40] Tenir la bride haute à quelqu’un : "le diriger, le traiter sévèrement" (Littré). Ce dernier, pour être auprès de sa belle, s’est fait embaucher comme intendant par Harpagon sans lui révéler le bien-fondé de sa présence. (3 points) HARPAGON.- Laissons cela, et parlons d’autre affaire. HARPAGON.- Oui. ÉLISE.- Il est bien vrai que tous les jours il nous donne, de plus en plus, sujet de regretter la mort de notre mère, et que... CLÉANTE.- J’entends sa voix. Qu’est-ce qu’Élise reproche à … mon père : c’est que je joue ; et comme je suis fort heureux, je mets sur moi tout l’argent que je gagne. . Commentaire composé sur l'acte I, scène 1 du \"Tartuffe\" de Molière. ÉLISE.- Mais a-t-on jamais vu un père marier sa fille de la sorte ? Je voudrais bien savoir, sans parler du reste, à quoi servent tous ces rubans dont vous voilà lardé depuis les pieds jusqu’à la tête ; et si une demi-douzaine d’aiguillettes [27] Les aiguillettes : les lacets ferrés aux deux bouts, qui attachaient le haut-de-chausses au pourpoint ; la mode voulait qu’on les recouvrît de rubans coûteux. HARPAGON.- Et qu’un mari aurait satisfaction avec elle ? 3 pages de commentaire composé ÉLISE.- Non, Valère, je ne puis pas me repentir de tout ce que je fais pour vous. Agitation du personnage Phrases nominales, interjections, rythme saccadé, accélération du rythme,Le personnage seul en scène adresse d ˇabord son cri désolé « Au voleur » à la cantonade, à qui à qui voudra l ˇentendre (l. 1-2) il semble ensuite se parler à … HARPAGON.- Ah le brave garçon ! N’est-ce point qu’on en voudrait à mon argent ? Acte I ===== Scène I-----VALERE, ELISE. CLÉANTE.- Ah ! (1682). Mais vous, de votre part, agissez auprès de votre frère, et servez-vous de l’amitié qui est entre vous deux, pour le jeter dans nos intérêts. VALÈRE.- Vous avez raison. Qu’est-ce que tu dis d’avarice, et d’avaricieux ? Mais avant que d’aller plus loin, je sais que je dépends d’un père, et que le nom de fils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre foi, sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le Ciel les a faits les maîtres de nos vœux, et qu’il nous est enjoint de n’en disposer que par leur conduite [9] Que par leur conduite : que conduits par eux, qu’en suivant leur avis. VALÈRE.- Hé que pouvez-vous craindre, Élise, dans les bontés que vous avez pour moi ? Il n’est personne qui n’en manque du moins une fois en sa vie ; et si je vous ouvre mon cœur, peut-être serai-je à vos yeux bien moins sage que vous. J’en attends des nouvelles avec impatience, et j’en irai chercher moi-même, si elles tardent à venir. Pardonnez-moi, charmante Élise, si j’en parle ainsi devant vous. [32] Sans doute : sans aucun doute, assurément. Il me semble que j’entends un chien qui aboie. HARPAGON.- Attends. On dit proverbialement et bassement parler à la barrette de quelqu’un pour dire le quereller, lui faire quelque reproche, quelque réprimande" (Dictionnaire de Furetière, 1690). HARPAGON.- C’est pour moi une épargne considérable. HARPAGON.- Je vois bien que vous en avez ouï quelques mots. , qui n’ont non plus de vigueur que des poules. VALÈRE.- Puisque les seules actions font connaître ce que nous sommes ; attendez donc au moins à juger de mon cœur par elles, et ne me cherchez point des crimes dans les injustes craintes d’une fâcheuse prévoyance. aux appréhensions du blâme qu’on pourra me donner. Il sait ce que c’est que de vivre. LA FLÈCHE.- Qu’est-ce que je vous ai fait ? VALÈRE.- Enfin notre dernier recours, c’est que la fuite nous peut mettre à couvert de tout ; et si votre amour, belle Élise, est capable d’une fermeté... (Il aperçoit Harpagon.) Molière, L'Avare, Acte IV, scène 7, 1668. HARPAGON.- Que ce serait un parti souhaitable ? Dernière modification : 24 octobre 2016 à 11h44 bien placé, et ne conserve seulement que ce qu’il faut pour sa dépense. VALÈRE.- Hé quoi, charmante Élise, vous devenez mélancolique, après les obligeantes assurances que vous avez eu la bonté de me donner de votre foi ? et que j’aurais de joie à le voler ! Le moyen de résister à une raison comme celle-là ? 1. . On le sait bien. Elle la sert, la plaint, et la console avec une tendresse qui vous toucherait l’âme. [38] Sans doute : sans aucun doute, assurément. 1 – Recopiez les indications scéniques en les classant selon qu'elles donnent des précisions sur les gestes des personnages ou sur la façon dont ils doivent s'exprimer. et si pour m’entretenir même, il faut que maintenant je m’engage [16] Je m’engage : je m’endette. Qu'avez−vous à me dire ? Notre base de données contient 3 millions fichiers PDF dans différentes langues, qui décrivent tous les types de sujets et thèmes. HARPAGON.- Je suis bien aise de vous dire cela, afin que vous n’alliez pas prendre les choses de travers, et vous imaginer que je dise que c’est moi qui ai dix mille écus. Prenez ce temps pour lui parler ; et ne lui découvrez de notre affaire, que ce que vous jugerez à propos. mon frère, ne parlons point de ma sagesse. HARPAGON.- Je me mets en peine de ce qu’il faut ? HARPAGON.- Certes, ce n’est pas une petite peine que de garder chez soi une grande somme d’argent ; et bienheureux qui a tout son fait [21] Son fait : son avoir, sa fortune. L’extrait va du début de l’acte I scène 1 jusqu’à la réplique de Dorine « Tout son fait, croyez-moi, n’est rien qu’hypocrisie. ne me faites pas ce tort, de juger de moi par les autres. HARPAGON.- C’est un parti où il n’y a rien à redire ; et je gage que tout le monde approuvera mon choix. HARPAGON.- C’est fort mal fait. Car enfin, peut-on rien voir de plus cruel, que cette rigoureuse épargne qu’on exerce sur nous ? On n’est pas peu embarrassé à inventer dans toute une maison une cache fidèle : car pour moi les coffres-forts me sont suspects, et je ne veux jamais m’y fier. . Harpagon, Élise. ; qu’il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence, que l’aveuglement de notre passion ; et que l’emportement de la jeunesse nous entraine le plus souvent dans des précipices fâcheux. VALÈRE, ÉLISE. Heurter de front ses sentiments, est le moyen de tout gâter ; et il y a de certains esprits qu’il ne faut prendre qu’en biaisant ; des tempéraments ennemis de toute résistance ; des naturels rétifs, que la vérité fait cabrer, qui toujours se roidissent contre le droit chemin de la raison, et qu’on ne mène qu’en tournant [39] Qu’en tournant : que par des détours. La nature, ma sœur, n’a rien formé de plus aimable ; et je me sentis transporté, dès le moment que je la vis. Ici, La Flèche demande pardon d’employer le mot diable, qui porte malheur. VALÈRE.- Vous moquez-vous ? On sait que Louis Béjart, qui créa le rôle de La Flèche en 1668, était boiteux. VALÈRE.- Après cela, résistez à mes remontrances. LA FLÈCHE.- Mon maître, votre fils, m’a donné ordre de l’attendre. HARPAGON.- Oui, de pareils discours, et les dépenses que vous faites, seront cause qu’un de ces jours on me viendra chez moi couper la gorge, dans la pensée que je suis tout cousu de pistoles. Sors d’ici encore une fois. Etes-vous satisfait ? Acte I. Scène I et II : L’exposition. Je demande si malicieusement tu n’irais point faire courir le bruit que j’en ai. HARPAGON.- Quelle ? Je vous vois soupirer, hélas, au milieu de ma joie ! [25] Une constitition : une constitution de rente, qui était le substitut du prêt à intérêt. (Il lève la main pour lui donner un soufflet.) [8] La servante : Dame Claude, dont Valère dira (V, 3) : "Elle a été témoin de notre engagement.". Y connaissent-ils quelque chose ? [22] Nous feignions à : nous craignions de. [35] Vous ne pouvez pas que vous n’ayez raison : il ne se peut pas que vous n’ayez raison. HARPAGON.- Tu fais le raisonneur ; je te baillerai de ce raisonnement-ci par les oreilles. Faire réfléchir en utilisant le rire Le texte : Molière, L’Avare, acte IV, scène 7 A partir de la scène 1 de l'acte III, rédigez les dix commandements que formule Harpagon pour tenir une maison en parfait avare et réussir un souper plus qu'« économique ». j’ai assez de bien. Acte I de l’Avare. La scène est à Paris. HARPAGON.- Un peu de patience. [23] Cela m’accommoderait fort : cela m’arrangerait bien. HARPAGON.- Oui. Dans cette première scène, quels personnages sont présentés? HARPAGON.- Hors d’ici tout à l’heure, et qu’on ne réplique pas. [13] Elles ne sont pas fort accommodées : elles ont peu d’argent. HARPAGON.- Cela m’accommoderait fort [23] Cela m’accommoderait fort : cela m’arrangerait bien. , et que leur discrète conduite a de la peine à étendre à tous leurs besoins le bien [14] VAR. ÉLISE.- Nous marchandons, mon frère et moi, à qui parlera le premier [30] Nous marchandons [...] à qui parlera le premier : nous hésitons, nous n’arrivons pas à décider entre nous qui parlera le premier. HARPAGON.- Pourquoi ce cri ? CLÉANTE.- Le mariage peut nous faire peur à tous deux, de la façon que vous pouvez l’entendre ; et nous craignons que nos sentiments ne soient pas d’accord avec votre choix. Elise Me voilà prête à vous ouïr, mon frère. à tous leurs besoins le peu de bien. ma sœur, il est plus grand qu’on ne peut croire. HARPAGON.- Comment ? HARPAGON. Et pour commencer par un bout ; avez-vous vu, dites moi, une jeune personne appelée Mariane, qui ne loge pas loin d’ici ? LA FLÈCHE.- Qui se sent morveux, qu’il se mouche. Tais-toi. C’est que je m’entretenais en moi-même de la peine qu’il y a aujourd’hui à trouver de l’argent ; et je disais, qu’il est bienheureux qui peut avoir dix mille écus chez soi. CLÉANTE.- Je suis bien aise de vous trouver seule, ma sœur ; et je brûlais de vous parler, pour m’ouvrir à vous d’un secret. 2. ÉLISE.- Suis-je, mon frère, une si étrange personne ? Il a peur qu'on la découvre et … ; et vingt pistoles rapportent par année dix-huit livres six sols huit deniers, à ne les placer qu’au denier douze [29] Au denier douze : à un denier d’intérêt pour onze prêtés, soit 8,33%. But when he assures her of his loyalty, she worries about her father, who will never consent to their marriage because Valère is a mere servant. HARPAGON, père de Cléante et d’Élise, et amoureux de Mariane. Allez, allez, vous pourrez avec eux avoir quel mal il vous plaira, ils vous trouveront des raisons pour vous dire d’où cela vient. . ÉLISE.- Ah ! HARPAGON.- Adieu. Texte du Chapitre "Introduction" Date de publication sur Atramenta : 10 mars 2011 à 13h29. HARPAGON.- Je veux renfermer ce que bon me semble, et faire sentinelle comme il me plaît. [39] Qu’en tournant : que par des détours. 2. ÉLISE.- Mais quelle invention trouver, s’il se doit conclure ce soir ? ÉLISE. J’y fais des progrès admirables ; et j’éprouve que pour gagner les hommes, il n’est point de meilleure voie, que de se parer à leurs yeux de leurs inclinations ; que de donner dans leurs maximes, encenser leurs défauts, et applaudir à ce qu’ils font. CLÉANTE.- Ah ! Harpagon. . HARPAGON.- Mais qui est-ce que tu entends par là ? Ce n’est pas qu’il n’y ait quantité de pères qui aimeraient mieux ménager la satisfaction de leurs filles, que l’argent qu’ils pourraient donner ; qui ne les voudraient point sacrifier à l’intérêt, et chercheraient plus que toute autre chose, à mettre dans un mariage cette douce conformité qui sans cesse y maintient l’honneur, la tranquillité, et la joie ; et que... VALÈRE.- Il est vrai. Valère, ne bougez d’ici, je vous prie ; et songez seulement à vous bien mettre dans l’esprit de mon père. de mon père. je crois qu’ils se font signe l’un à l’autre, de me voler ma bourse. VALÈRE.- Cela est vrai. L'Avare, c'est une comédie qui critique sans gêne les moeurs de la société vivant sous le régime de Louis XIV. Va-t’en à tous les diables. I)Résumé par Actes et par scènes : Acte I Scène 1 … CLÉANTE.- Une jeune personne qui loge depuis peu en ces quartiers, et qui semble être faite pour donner de l’amour à tous ceux qui la voient. HARPAGON.- Non, coquin, je ne dis pas cela. ÉLISE.- J’en vois beaucoup, mon frère, dans les choses que vous me dites ; et pour comprendre ce qu’elle est, il me suffit que vous l’aimez. Il est bien nécessaire d’employer de l’argent à des perruques, lorsque l’on peut porter des cheveux de son cru, qui ne coûtent rien. [11] Ce qui nous est propre : ce qui nous convient. Seul sur scène, le personnage - s’adresse à de nombreux interlocuteurs. 1 Le monologue est une convention théâtrale : le personnage parle seul. Tout est renfermé là-dedans, et sans dot tient lieu de beauté, de jeunesse, de naissance, d’honneur, de sagesse, et de probité. HARPAGON.- Que sais-je ? Mon cœur, pour sa défense, a tout votre mérite, appuyé du secours d’une reconnaissance où le Ciel m’engage envers vous. VALÈRE.- Ah ! Elise L'avare Acte I 6 HARPAGON.- Cela est étrange ! Le seigneur Anselme est un parti considérable ; c’est un gentilhomme qui est noble [i] Noble a probablement ici un sens moral qui s’accorderait bien avec posé et sage qui suivent. CLÉANTE.- Oui, j’aime. s’avisât de révéler notre secret ? Harpagon. Pour se rendre indépendant, Cléante cherche à emprunter quinze mille francs. ÉLISE.- Je me tuerai plutôt, que d’épouser un tel mari. HARPAGON.- Allons, rends-le-moi sans te fouiller. VALÈRE.- De tout ce que vous avez dit, ce n’est que par mon seul amour que je prétends auprès de vous mériter quelque chose ; et quant aux scrupules que vous avez, votre père, lui-même, ne prend que trop de soin de vous justifier à tout le monde ; et l’excès de son avarice, et la manière austère dont il vit avec ses enfants, pourraient autoriser des choses plus étranges. Lesquels ? Mise en scène par Molière elle eu une grand succès. Lorsqu’on s’offre de prendre une fille sans dot, on ne doit point regarder plus avant. Monsieur, je vais la suivre, pour lui continuer les leçons que je lui faisais. Nous t’avons élu pour nous dire qui a raison, de ma fille, ou de moi. ), Noble a probablement ici un sens moral qui s’accorderait bien avec. CLÉANTE.- Vous êtes résolu, dites-vous... HARPAGON.- Oui, moi, moi ; moi. Voilà de mes damoiseaux flouets [34] Voilà de mes damoiseaux flouets : voilà de mes petits jeunes gens fluets, sans aucune santé. ÉLISE.- Vous êtes-vous engagé, mon frère, avec celle que vous aimez ? . , qu’il a le diable au corps. Ne voilà pas de mes mouchard [17] Mouchard : "espion qui s’attache à suivre secrètement une personne pour en donner des nouvelles à la justice" (Dictionnaire de l’Académie, 1694). Cette analyse de l'acte I, scène 1 du Tartuffe de Molière a été rédigée par un professeur de français. HARPAGON.- Et je ne me plaindrais pas, comme je fais, que le temps est misérable. [i] Noble a probablement ici un sens moral qui s’accorderait bien avec posé et sage qui suivent. VAR. l avare acte 1 scene 1 Page 1 sur 50 - Environ 500 essais L'avare 1223 mots | 5 pages ... l’analyse d’une scène (page 7) Bonne lecture ! différents. LA FLÈCHE.- Me voilà fort bien congédié. Si vous êtes heureux au jeu, vous en devriez profiter, et mettre à honnête intérêt l’argent que vous gagnez, afin de le trouver un jour. , qui est presque toujours malade, et pour qui cette aimable fille a des sentiments d’amitié qui ne sont pas imaginables. LA FLÈCHE.- La peste soit de l’avarice, et des avaricieux. HARPAGON.- Y a-t-il longtemps que vous êtes là ? LA FLÈCHE.- Ah ! (1682). HARPAGON.- Je veux ce soir lui donner pour époux un homme aussi riche que sage ; et la coquine me dit au nez, qu’elle se moque de le prendre. [19] Je voudrais qu’on en eût fait pendre quelqu’un : je voudrais qu’on eût fait pendre quelqu’un pour avoir caché son larcin dans son haut-de-chausses. Voilà parlé comme un oracle. . Scène II Cléante, Elise Cléante Je suis bien aise de vous trouver seule, ma soeur ; et je brûlois de vous parler, pour m'ouvrir à vous d'un secret. Dans l acte 1 scene 3 quel est l interet de cette scene,a ce moment precis. mon père, le bien n’est pas considérable [33] N’est pas considérable : n’est pas à considérer, ne doit pas entrer en ligne de compte. HARPAGON.- C’est une chose où je te réduirai. stef. Elle fait une révérence.- Je ne veux point me marier, mon père, s’il vous plaît. En fait, il s’agit seulement de l’habit de Cléante et du laquais qui l’accompagne en ville. [18] Cette scène s’inspire de l’Aululaire de Plaute, où Euclion demande à voir "la troisième main" de Strobile. Qui diantre peut aller là contre ? Cependant je ne sais si j’aurai bien fait, d’avoir enterré dans mon jardin dix mille écus qu’on me rendit hier. d’aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre [11] Ce qui nous est propre : ce qui nous convient. Auteur : Molière Analyse de : Florence Meurée Dans cette fiche de lecture, Florence Meurée, notre spécialiste en littérature, décortique l’un des plus grands chefs-d’œuvre de Molière, L’Avare.Après avoir résumé la pièce, acte par acte, elle propose d’étudier les différents personnages qui animent cette comédie et en réalise un portrait détaillé. Je m’en vais faire un petit tour en ville, et reviens tout à l’heure. J’aime. [17] Mouchard : "espion qui s’attache à suivre secrètement une personne pour en donner des nouvelles à la justice" (Dictionnaire de l’Académie, 1694). HARPAGON.- Te rendras-tu à son jugement ? je me serai trahi moi-même. Que veut dire cela ? Faites semblant de consentir à ce qu’il veut, vous en viendrez mieux à vos fins, et... VALÈRE.- On cherchera des biais pour le rompre. Mais elle pourrait vous dire que c’est un peu précipiter les choses, et qu’il faudrait au moins quelque temps pour voir si son inclination pourra s’accommoder avec... HARPAGON.- C’est une occasion qu’il faut prendre vite aux cheveux. LA FLÈCHE.- Je ne vous ai rien pris du tout. plût au Ciel que votre âme comme la mienne... ÉLISE.- Finissons auparavant votre affaire, et me dites qui est celle que vous aimez. [i] Barrette : "bonnet dont on use en Italie. Ne m’assassinez point, je vous prie, par les sensibles coups d’un soupçon outrageux ; et donnez-moi le temps de vous convaincre, par mille et mille preuves, de l’honnêteté de mes feux. LA FLÈCHE.- Je parle... Je parle à mon bonnet. HARPAGON.- Voilà Valère ; veux-tu qu’entre nous deux nous le fassions juge de cette affaire ? [i] Sauf correction : formule dont on se sert pour modifier et, en quelque sorte, rétracter d’avance ce qu’on va dire. Le passage de l’acte I, scène 1 des Femmes savantes reproduit. Éloignons-nous un peu, pour nous achever notre confidence ; et nous joindrons après nos forces pour venir attaquer la dureté de son humeur. Objectif : la caractérisation du personnage. HARPAGON.- Comment, mon fils, trouvez-vous cette fille ? LA FLÈCHE.- Je n’ai jamais rien vu de si méchant que ce maudit vieillard ; et je pense, sauf correction [i] Sauf correction : formule dont on se sert pour modifier et, en quelque sorte, rétracter d’avance ce qu’on va dire. [26] L’état : "la manière somptueuse, simple ou modeste dont on s’habille. Mais ce qu’il y a à dire, c’est que si l’on n’y trouve pas tout le bien qu’on souhaite, on peut tâcher de regagner cela sur autre chose. L’Avare ACTE I Scène 4. HARPAGON.- N’as-tu rien mis ici dedans ? [37] Toute cette phrase depuis Il est vrai... est indiquée par l’édition de 1682 comme étant sautée à la représentation. Tous les hommes sont semblables par les paroles ; et ce n’est que les actions, qui les découvrent [3] Découvrent : montrent, font voir. Act 2, Scene 1 Cléante comes onstage with his valet, La Flèche, asking the dude why he didn't wait in the house like he was asked. à tous leurs besoins le peu de bien. [30] Nous marchandons [...] à qui parlera le premier : nous hésitons, nous n’arrivons pas à décider entre nous qui parlera le premier. Ceux qui le disent, en ont menti. HARPAGON. Il regarde vers le jardin.- Ouais. où l’on doit avoir de l’égard ; et que cette grande inégalité d’âge, d’humeur, et de sentiments, rend un mariage sujet à des accidents très fâcheux. Les VALÈRE.- Ah ! Ne bougez, je reviens tout à l’heure. L’Avare ACTE I Scène 6. ÉLISE.- Me voilà prête à vous ouïr, mon frère. Il vient. HARPAGON.- Plût à Dieu que je les eusse dix mille écus ! au milieu de ma joie. Quelles sont les circonstances de la première rencontre d’Élise et Valère? C’est là, ma fille, ce que j’ai résolu pour moi. Commencez par : « Prenez garde de ne point frotter les meubles trop fort, de peur de les user ». me donne de l’inquiétude ; et je crains fort de vous aimer un peu plus que je ne devrais. HARPAGON.- Cela ne sera rien. VALÈRE.- Vous voyez comme je m’y prends, et les adroites complaisances qu’il m’a fallu mettre en usage, pour m’introduire à son service ; sous quel masque de sympathie, et de rapports de sentiments, je me déguise, pour lui plaire, et quel personnage je joue tous les jours avec lui, afin d’acquérir sa tendresse. Je me représente à toute heure ce péril étonnant, qui commença de nous offrir aux regards l’un de l’autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse, que vous me fîtes éclater après m’avoir tirée de l’eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n’ont rebuté, et qui vous faisant négliger et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l’emploi de domestique [6] Domestique se disait au XVIIe siècle de toute personne appartenant à la maison d’un grand seigneur ou d’un maître fortuné : Valère a été engagé par Harpagon comme intendant. LA FLÈCHE.- Je dis que la peste soit de l’avarice, et des avaricieux. Vous savez que sur ce chapitre on n’en peut pas dire de bien. L’Avare L’Avare est une comédie de Molière datant de 1668 de 5 actes. VALÈRE.- Ne vous mettez pas en peine, je crois que j’en viendrai à bout. (1682). Je me retire. ÉLISE.- C’est une chose où vous ne me réduirez point. et vous repentez-vous de cet engagement où mes feux ont pu vous contraindre [1] Il s’agit d’une promesse mutuelle de mariage que les deux jeunes gens ont signée la veille, et que Valère mentionnera à la fin de la scène 3 de l’acte V.  ? Tartuffe, acte 1 scène 1, introduction. 19/01/2020 à 15:58. Dix mille écus en or chez soi, est une somme assez... (Ici le frère et la sœur paraissent s’entretenant bas.) Je m’y sens entraîner par une trop douce puissance, et je n’ai pas même la force de souhaiter que les choses ne fussent pas. Je lui donne l’autorité que le Ciel me donne sur toi, et j’entends que tu fasses tout ce qu’il te dira. Il ne faut point qu’elle regarde comme un mari est fait ; et lorsque la grande raison de sans dot s’y rencontre, elle doit être prête à prendre tout ce qu’on lui donne. ÉLISE.- Je n’aurais rien à craindre, si tout le monde vous voyait des yeux dont je vous vois ; et je trouve en votre personne de quoi avoir raison aux choses [5] Aux choses : dans les choses. cent choses à la fois : l’emportement d’un père ; les reproches d’une famille ; les censures du monde ; mais plus que tout, Valère, le changement de votre cœur ; et cette froideur criminelle dont ceux de votre sexe payent le plus souvent les témoignages trop ardents d’une innocente amour. Voyez-vous, voilà une raison tout à fait convaincante ; il se faut rendre à cela. HARPAGON.- Va-t’en l’attendre dans la rue, et ne sois point dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce qui se passe, et faire ton profit de tout. LA FLÈCHE, lui montrant une des poches de son justaucorps. ÉLISE.- Oui, j’en passerai par ce qu’il dira. Il y a des gens qui pourraient vous dire qu’en de telles occasions l’inclination d’une fille est une chose sans doute [38] Sans doute : sans aucun doute, assurément. [29] Au denier douze : à un denier d’intérêt pour onze prêtés, soit 8,33%. Qu’est-ce ? Quant à ton frère, je lui destine une certaine veuve dont ce matin on m’est venu parler ; et pour toi, je te donne au seigneur Anselme. . VALERE Hé quoi? Pistes d’analyse. LA FLÈCHE.- De quoi vous mettez-vous en peine ? Figurez-vous, ma sœur, quelle joie ce peut être, que de relever la fortune d’une personne que l’on aime ; que de donner adroitement quelques petits secours aux modestes nécessités d’une vertueuse famille ; et concevez quel déplaisir ce m’est, de voir que par l’avarice d’un père, je sois dans l’impuissance de goûter cette joie, et de faire éclater à cette belle aucun témoignage de mon amour. un merveilleux effet ; et c’en est assez à mes yeux, pour me justifier l’engagement où j’ai pu consentir : mais ce n’est pas assez, peut-être, pour le justifier aux autres ; et je ne suis pas sûre qu’on entre dans mes sentiments. Cela ferme la bouche à tout, sans dot. - Pour le comique de mots • oxymore, figure qui établit une relation de contradiction entre deux termes qui sont coordonnés l'un à l'autre (ici, le sémantisme du nom commun « argent » s'oppose à la valeur de l'adjectif qualificatif épithète « pauvre » • hypocoristiques, termes qui expriment un attachement affectueux pour une personne : l'argent identifié à « mon cher ami » « sans toi il m'est impossible de vivre (...) on m'a privé de toi » • jeu de la personnification, de la personnalisation : l… Heureux, qui peut avoir un domestique de la sorte ! Harpagon entre en scène et dévoile sa nature. Le texte suivant est extrait de L’Avare (Acte I, scène 3). HARPAGON.- C’est bien à toi, pendard ; à me demander des raisons : sors vite, que je ne t’assomme. Oui, Valère, je tiens votre cœur incapable de m’abuser. Elle se nomme Mariane, et vit sous la conduite d’une bonne femme de mère [12] Une bonne femme de mère : une mère âgée. MOLIERE L'Avare Acte I, scène 3. Il contrefait sa révérence.- Et moi, ma petite fille ma mie, je veux que vous vous mariiez, s’il vous plaît. [40] Tenir la bride haute à quelqu’un : "le diriger, le traiter sévèrement" (Littré). ÉLISE.- Mais on découvrira la feinte, si l’on appelle des médecins. ÉLISE.- Et moi, je gage qu’il ne saurait être approuvé d’aucune personne raisonnable. ; et nous avons tous deux quelque chose à vous dire. HARPAGON.- Je suis votre très humble valet ; mais, avec votre permission, vous l’épouserez dès ce soir. Mais, à vous dire vrai, le succès [2] Le succès : l’issue. HARPAGON.- Pardonnez-moi, pardonnez-moi. Êtes-vous un homme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit ? HARPAGON.- Sais-tu bien de quoi nous parlons ? Élise expresses her doubts about Valère's ability to be faithful to her. CLÉANTE.- Bien des choses, ma sœur, enveloppées dans un mot. HARPAGON.- Ce serait une bonne affaire pour moi. [15] Leur discrète conduite... : elles ont bien de la peine, malgré la sagesse avec laquelle elles règlent leurs dépenses, a couvrir tous leurs besoins avec les petites ressources qu’elles peuvent avoir. On dit proverbialement et bassement parler à la barrette de quelqu’un pour dire le quereller, lui faire quelque reproche, quelque réprimande" (Dictionnaire de Furetière, 1690). HARPAGON.- Tu m’as fait, que je veux que tu sortes. L'intrigue se passe à Paris. Un homme mûr, prudent et sage, qui n’a pas plus de cinquante ans, et dont on vante les grands biens. Il est vrai que votre fille vous peut représenter que le mariage est une plus grande affaire qu’on ne peut croire ; qu’il y va d’être heureux, ou malheureux, toute sa vie ; et qu’un engagement qui doit durer jusqu’à la mort, ne se doit jamais faire qu’avec de grandes précautions [37] Toute cette phrase depuis Il est vrai... est indiquée par l’édition de 1682 comme étant sautée à la représentation. à vous aborder, de peur de vous interrompre. HARPAGON.- Oui, tu m’obligeras. Ne serais-tu point homme à aller faire courir le bruit que j’ai chez moi de l’argent caché ? Mais aussi n’a-t-elle pas tort tout à fait, et... HARPAGON.- Comment ?

Dissolution Sas Infogreffe, Fidel Castro Mort Cause, Tnp Saison 2020, Bd Francis Blaireau, Cours Florent Emploi Du Temps, Pôle De Santé, Au Fait Synonyme, Machine à Bois, Open Data Porto, Quiz Le Barbier De Séville,